L'anaphore

Le général de Gaulle à la Libération, en août 1944, renforçant son propos grâce à l'anaphore. © MARY EVANS / SIPA
Le "Moi Président de la République..." prémonitoire de François Hollande fait suite à de nombreuses autres anaphores dans l'histoire de la langue française :

"Du grec anaphora (ana, à nouveau et phorein, porter) l'anaphore est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs membres de phrases pour renforcer son propos. (...) En tout état de cause, cette figure de style a une telle efficacité qu'on en trouve d'innombrables. Celle de Corneille dans Horace : 'Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! / Rome qui t'a vu naître, et que ton coeur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !' ; du général de Gaulle dans son discours de 1944 : 'Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !' ; ou de François Hollande en 2012 : 'Moi Président de la République…' ".
Le "Moi Président de la République..." prémonitoire de François Hollande fait suite à de nombreuses autres anaphores dans l'histoire de la langue française : "Du grec anaphora (ana, à nouveau et phorein, porter) l'anaphore est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs membres de phrases pour renforcer son propos. (...) En tout état de cause, cette figure de style a une telle efficacité qu'on en trouve d'innombrables. Celle de Corneille dans Horace : 'Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! / Rome qui t'a vu naître, et que ton coeur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !' ; du général de Gaulle dans son discours de 1944 : 'Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !' ; ou de François Hollande en 2012 : 'Moi Président de la République…' ".
© MARY EVANS / SIPA