La gradation

Harpagon, "l'avare". Gravure de la fin du 19e siècle. © ABECASIS / SIPA
Moins connue, la gradation joue sur l'effet de progression des termes mis les uns à la suite des autres. Voyez plutôt :

"Cette figure de style sert, comme celles qui précèdent, à amplifier un propos. Elle se distingue de l'accumulation par la progression de sens des termes utilisés. Lorsque cette progression va du sens le plus faible au plus fort, on parle fort logiquement de gradation croissante et, inversement, lorsque les termes sont de plus en plus faibles, de gradation descendante. (...) laissez-moi vous emmener à la rencontre d'Harpagon dont Molière nous décrit le désespoir à l'aide de différentes gradations. La première, dès le début de la scène est ascendante : 'Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier !' L'effet comique de la seconde, descendante, me ravit : 'Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent.' "
Moins connue, la gradation joue sur l'effet de progression des termes mis les uns à la suite des autres. Voyez plutôt : "Cette figure de style sert, comme celles qui précèdent, à amplifier un propos. Elle se distingue de l'accumulation par la progression de sens des termes utilisés. Lorsque cette progression va du sens le plus faible au plus fort, on parle fort logiquement de gradation croissante et, inversement, lorsque les termes sont de plus en plus faibles, de gradation descendante. (...) laissez-moi vous emmener à la rencontre d'Harpagon dont Molière nous décrit le désespoir à l'aide de différentes gradations. La première, dès le début de la scène est ascendante : 'Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier !' L'effet comique de la seconde, descendante, me ravit : 'Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent.' "
© ABECASIS / SIPA