L'assonance

"Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone." © oleghz / 123RF
Après le sifflement du serpent, les sanglots longs des violons... A contrario de l'allitération qui répète les consonnes, la litote
multiplie les voyelles, comme le rappelle l'auteur de l'ouvrage "Balade littéraire parmi les figures de style".


"Moins célèbre que l'allitération, l'assonance ne doit pas être confondue avec elle puisque, dans son cas, il s'agit de la répétition de voyelles et non plus de consonnes. (...) dans Phèdre : "Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire." Phèdre s'apprête à avouer son amour incestueux pour son beau-fils Hyppolyte et l'assonance en "i" dans ce vers souligne la répétition du verbe nuire et donne toute sa force à la douleur de l'aveu. Nostalgique mais moins dramatique, la première strophe de la Chanson d'automne de Verlaine est un exemple d'assonance remarquable : "Les sanglots longs / Des violons / De l'automne / Blessent mon coeur / D'une langueur / Monotone."
Après le sifflement du serpent, les sanglots longs des violons... A contrario de l'allitération qui répète les consonnes, la litote multiplie les voyelles, comme le rappelle l'auteur de l'ouvrage "Balade littéraire parmi les figures de style". "Moins célèbre que l'allitération, l'assonance ne doit pas être confondue avec elle puisque, dans son cas, il s'agit de la répétition de voyelles et non plus de consonnes. (...) dans Phèdre : "Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire." Phèdre s'apprête à avouer son amour incestueux pour son beau-fils Hyppolyte et l'assonance en "i" dans ce vers souligne la répétition du verbe nuire et donne toute sa force à la douleur de l'aveu. Nostalgique mais moins dramatique, la première strophe de la Chanson d'automne de Verlaine est un exemple d'assonance remarquable : "Les sanglots longs / Des violons / De l'automne / Blessent mon coeur / D'une langueur / Monotone."
© oleghz / 123RF