Andres Escobar, victime des narcos colombiens

Déçu après son but contre son camp, Andres Escobar n'en imagine pas encore les conséquences dramatiques. © ZETA/SIPA

Peu de monde se souviendrait d'Andres Escobar s'il n'avait pas eu un destin tragique. Pour son deuxième match de la Coupe du monde 1994, la Colombie accueille le pays hôte : les Etats-Unis. Après une première défaite, les Sud-Américains n'ont plus le droit à l'erreur. A la 35e minute, Andres Escobar veut intercepter un centre américain mais il prend son gardien à contre-pied et marque contre son camp. Les Colombiens perdent finalement le match 2-1 et sont éliminés.

De retour au pays, Escobar se sait menacé mais il veut vivre normalement. Par son but, il a fait perdre beaucoup d'argent aux narcotrafiquants qui contrôlent les paris clandestins et avaient misé sur une victoire colombienne. Le 2 juillet 1994, une dizaine de jours après être rentré, il est pris à partie à la sortie d'un bar de Medellin. Un homme sort une arme et lui tire 12 balles dans le corps. Le défenseur colombien meurt sur le coup. L'assassin est arrêté mais pas ses complices ou ses commanditaires.

Pour les Colombiens, ça ne fait aucun doute, il ne s'agit pas d'un acte isolé mais d'un contrat lancé par les barons de la drogue. Le jour de l'enterrement d'Escobar, 120 000 personnes descendront dans les rues pour suivre son cercueil et crier leur indignation.

Peu de monde se souviendrait d'Andres Escobar s'il n'avait pas eu un destin tragique. Pour son deuxième match de la Coupe du monde 1994, la Colombie accueille le pays hôte : les Etats-Unis. Après une première défaite, les Sud-Américains n'ont plus le droit à l'erreur. A la 35e minute, Andres Escobar veut intercepter un centre américain mais il prend son gardien à contre-pied et marque contre son camp. Les Colombiens perdent finalement le match 2-1 et sont éliminés. De retour au pays, Escobar se sait menacé mais il veut vivre normalement. Par son but, il a fait perdre beaucoup d'argent aux narcotrafiquants qui contrôlent les paris clandestins et avaient misé sur une victoire colombienne. Le 2 juillet 1994, une dizaine de jours après être rentré, il est pris à partie à la sortie d'un bar de Medellin. Un homme sort une arme et lui tire 12 balles dans le corps. Le défenseur colombien meurt sur le coup. L'assassin est arrêté mais pas ses complices ou ses commanditaires. Pour les Colombiens, ça ne fait aucun doute, il ne s'agit pas d'un acte isolé mais d'un contrat lancé par les barons de la drogue. Le jour de l'enterrement d'Escobar, 120 000 personnes descendront dans les rues pour suivre son cercueil et crier leur indignation.
© ZETA/SIPA