Bataille des Dardanelles : au moins 100 000 morts

La bataille s'est disputée sur cette étroite péninsule séparant la Méditerranée et la mer de Marmara. © IGN

L'importance stratégique de ce détroit séparant l'Europe de l'Asie causa la mort de 100 000 hommes. D'avril 1915 à janvier 1916, les hauteurs de la péninsule de Gallipoli furent l'objet d'une bataille où les hommes souffrirent autant de mitrailleuses adverses que de la typhoïde. D'un côté, les soldats de l'Empire Ottoman menés par Mustafa Kemal - le futur président Atatürk - sont prêts à donner leur vie pour préserver leur sol. De l'autre, les soldats alliés, principalement Australiens et Néo-Zélandais, mais aussi Français, tentent de s'emparer de la zone après un débarquement difficile. Sur terre, les opérations inutiles sombrent dans les tranchées tandis que sous-marins et croiseurs sombrent dans l'étroit détroit. Glissements de terrain, maladies et hiver rigoureux forceront les Alliés à évacuer leurs hommes, faisant de la bataille une défaite. Aux antipodes, le souvenir douloureux demeure...


L'importance stratégique de ce détroit séparant l'Europe de l'Asie causa la mort de 100 000 hommes. D'avril 1915 à janvier 1916, les hauteurs de la péninsule de Gallipoli furent l'objet d'une bataille où les hommes souffrirent autant de mitrailleuses adverses que de la typhoïde. D'un côté, les soldats de l'Empire Ottoman menés par Mustafa Kemal - le futur président Atatürk - sont prêts à donner leur vie pour préserver leur sol. De l'autre, les soldats alliés, principalement Australiens et Néo-Zélandais, mais aussi Français, tentent de s'emparer de la zone après un débarquement difficile. Sur terre, les opérations inutiles sombrent dans les tranchées tandis que sous-marins et croiseurs sombrent dans l'étroit détroit. Glissements de terrain, maladies et hiver rigoureux forceront les Alliés à évacuer leurs hommes, faisant de la bataille une défaite. Aux antipodes, le souvenir douloureux demeure...
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