Bataille de Leipzig : au moins 80 000 morts

La Saxe et la Suède, alliées de Napoléon, ont changé de camp pendant la bataille. © Erica Guilane-Nachez - Fotolia

Pour Napoléon, c'était le début de la fin. Pour beaucoup de soldats, c'était déjà la fin. Du 16 au 19 octobre 1813, la bataille de Leipzig doit son surnom de "bataille des nations" aux immenses coalitions qui se présentent sur le champ de bataille, situé sur les plateaux de l'est de l'Allemagne actuelle. 220 000 soldats venus de France ou de ses Etats satellites (Duché de Varsovie, Royaume d'Italie, Royaume de Naples, le Würtemberg et la Saxe) font face à près de 400 000 hommes mobilisés par une vaste coalition européenne (Russie, Autriche, Prusse, Suède). Napoléon espère remporter une victoire nette et rapide. Mais la résistance de la Grande Armée ne l'empêche pas d'être encerclée et plus de 80 000 soldats sont massacrés en trois jours de combats. Jusqu'à la Première guerre mondiale, cette bataille fut la plus meurtrière jamais vue en Occident.

Pour Napoléon, c'était le début de la fin. Pour beaucoup de soldats, c'était déjà la fin. Du 16 au 19 octobre 1813, la bataille de Leipzig doit son surnom de "bataille des nations" aux immenses coalitions qui se présentent sur le champ de bataille, situé sur les plateaux de l'est de l'Allemagne actuelle. 220 000 soldats venus de France ou de ses Etats satellites (Duché de Varsovie, Royaume d'Italie, Royaume de Naples, le Würtemberg et la Saxe) font face à près de 400 000 hommes mobilisés par une vaste coalition européenne (Russie, Autriche, Prusse, Suède). Napoléon espère remporter une victoire nette et rapide. Mais la résistance de la Grande Armée ne l'empêche pas d'être encerclée et plus de 80 000 soldats sont massacrés en trois jours de combats. Jusqu'à la Première guerre mondiale, cette bataille fut la plus meurtrière jamais vue en Occident.
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