Quand Pierre Perret se faisait taper sur les doigts

Des écoliers (images d'illustation) © LIDO/SIPA
A l'époque, les méthodes d'enseignement n'étaient évidemment pas les mêmes qu'aujourd'hui. Ce qui aura laissé un souvenir indélébile à Pierre Perret, qui se rappelait s'être fait taper sur les doigts à l'école (qu'il n'appréciait visiblement pas beaucoup), dans les colonnes du Monde en 2019 : "A part les dictées, tout me rendait malade. Je ne comprenais rien au robicot [le robinet, en argot] qui fuit pendant que le train passe à 80 km/heure. Pendant la guerre, comme on n'avait rien à becqueter, on avait la gale, l'impétigo. Un jeune normalien sadique, qui m'envoyait toujours au tableau, me tapait sur les mains et me faisait sauter les croûtes pleines de pus avec sa règle en aluminium. Même si je le lui cachais, ma mère s'en est aperçue. Elle est allée lui rendre la pareille en le tapant sur la tête avec la même règle. Elle a failli le tuer."
A l'époque, les méthodes d'enseignement n'étaient évidemment pas les mêmes qu'aujourd'hui. Ce qui aura laissé un souvenir indélébile à Pierre Perret, qui se rappelait s'être fait taper sur les doigts à l'école (qu'il n'appréciait visiblement pas beaucoup), dans les colonnes du Monde en 2019 : "A part les dictées, tout me rendait malade. Je ne comprenais rien au robicot [le robinet, en argot] qui fuit pendant que le train passe à 80 km/heure. Pendant la guerre, comme on n'avait rien à becqueter, on avait la gale, l'impétigo. Un jeune normalien sadique, qui m'envoyait toujours au tableau, me tapait sur les mains et me faisait sauter les croûtes pleines de pus avec sa règle en aluminium. Même si je le lui cachais, ma mère s'en est aperçue. Elle est allée lui rendre la pareille en le tapant sur la tête avec la même règle. Elle a failli le tuer."
© LIDO/SIPA