Le Spirou de Jijé

Jijé a déjà remplacé Rob Vel avant de devenir le dessinateur "officiel" de Spirou. © Dupuis

Joseph Gillain, dit Jijé, va donc crayonner les aventures de Spirou pendant la captivité de Rob-Vel. Celui-ci étant libéré en mars 1941, une collaboration entre les deux illustrateurs s'instaure.

A cette époque, les histoires évoluent vers le fantastique et la science-fiction. En 1943, après l'interdiction de publication du Journal de Spirou par la censure allemande, Robert Velter vend les droits de son personnage aux éditions Dupuis. Jijé reprend alors l'intégralité de la réalisation des strips. Spirou est toujours habillé de son costume de groom et Jijé le trouve trop sérieux. Pour pimenter ses aventures et leur donner un ressort comique, il lui crée un nouveau compagnon vantard et loufoque : Fantasio est né. Le nom Fantasio était auparavant utilisé par Jean Doisy, rédacteur en chef du journal à l'époque. Dans le même temps, Jijé prend sous son aile de nouveaux dessinateurs dans le cadre de ce qu'on appelle l'école Marcinelle. Parmi eux, un dénommé André Franquin. En 1946, Jijé, considéré aujourd'hui comme le "père de la bande dessinée belge" lui confie les aventures de Spirou et Fantasio.

Joseph Gillain, dit Jijé, va donc crayonner les aventures de Spirou pendant la captivité de Rob-Vel. Celui-ci étant libéré en mars 1941, une collaboration entre les deux illustrateurs s'instaure. A cette époque, les histoires évoluent vers le fantastique et la science-fiction. En 1943, après l'interdiction de publication du Journal de Spirou par la censure allemande, Robert Velter vend les droits de son personnage aux éditions Dupuis. Jijé reprend alors l'intégralité de la réalisation des strips. Spirou est toujours habillé de son costume de groom et Jijé le trouve trop sérieux. Pour pimenter ses aventures et leur donner un ressort comique, il lui crée un nouveau compagnon vantard et loufoque : Fantasio est né. Le nom Fantasio était auparavant utilisé par Jean Doisy, rédacteur en chef du journal à l'époque. Dans le même temps, Jijé prend sous son aile de nouveaux dessinateurs dans le cadre de ce qu'on appelle l'école Marcinelle. Parmi eux, un dénommé André Franquin. En 1946, Jijé, considéré aujourd'hui comme le "père de la bande dessinée belge" lui confie les aventures de Spirou et Fantasio.
© Dupuis