Jeûne hydrique : "extrême fatigue, envie de vomir toute la journée"

Image d'illustration. © badyur - stock.adobe.com

Des participants au stage de jeûne "Eric Gandon" de 4 semaines en Indre-et-Loire, à l'été 2021 (une femme de 44 ans y est donc décédée), ont témoigné auprès de France Inter. Ils décrivent absence d'accompagnement médical et encadrants peu concernés : "Quand on ne venait pas parce qu'on n'était pas bien, aucun des organisateurs ne prenait de nos nouvelles. On est vraiment livrés à nous-mêmes. Et quand on finit par venir de nouveau au point du matin et que l'on explique qu'on a été mal, (...) ils nous expliquent que c'est nous qui n'avons pas réussi à lâcher notre émotion, alors que c'était un mal-être physique", raconte Jean. "Au bout de quelques jours, (...) les gens étaient dans un état de fatigue, voire d'extrême fatigue, certains avaient envie de vomir toute la journée, même l'eau. L'organisateur ne s'est jamais occupé d'eux."

Des participants au stage de jeûne "Eric Gandon" de 4 semaines en Indre-et-Loire, à l'été 2021 (une femme de 44 ans y est donc décédée), ont témoigné auprès de France Inter. Ils décrivent absence d'accompagnement médical et encadrants peu concernés : "Quand on ne venait pas parce qu'on n'était pas bien, aucun des organisateurs ne prenait de nos nouvelles. On est vraiment livrés à nous-mêmes. Et quand on finit par venir de nouveau au point du matin et que l'on explique qu'on a été mal, (...) ils nous expliquent que c'est nous qui n'avons pas réussi à lâcher notre émotion, alors que c'était un mal-être physique", raconte Jean. "Au bout de quelques jours, (...) les gens étaient dans un état de fatigue, voire d'extrême fatigue, certains avaient envie de vomir toute la journée, même l'eau. L'organisateur ne s'est jamais occupé d'eux."
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