Vincent Lambert s'était-il exprimé sur la fin de vie ?

Viviane Lambert, la mère de Vincent Lambert, pose avec une photo de son fils le 4 juin 2015. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Selon le neveu de Vincent Lambert, François Lambert, qui s'est exprimé auprès de BFMTV le 21 mai 2019, son oncle Vincent lui avait dit que "sa hantise, c'était de finir comme un légume". Et d'ajouter que "la raison pour laquelle il n'en a pas parlé avec ses parents, c'est parce qu'il savait que ce n'était pas forcément souhaitable de leur parler de ça". Rachel Lambert, la femme de Vincent Lambert, qui demandait l'arrêt de son maintien artificiel en vie pour le voir partir "en homme libre", confie également que son mari lui avait dit : "plutôt être piqué que de rester en vie comme un légume". Sans pour autant écrire ses dernières volontés. "Quand on est marié, on pense que la parole du conjoint suffira, en cas de drame, à porter la vôtre auprès de l'extérieur", expliquait-t-elle au JDD en 2014.

N.B. : le juge de tutelle de Reims a fait de Rachel Lambert la tutrice [responsable d'une personne majeure dont les capacités physiques ou mentales ont été altérées, NDLR] de son mari en mars 2016.
Selon le neveu de Vincent Lambert, François Lambert, qui s'est exprimé auprès de BFMTV le 21 mai 2019, son oncle Vincent lui avait dit que "sa hantise, c'était de finir comme un légume". Et d'ajouter que "la raison pour laquelle il n'en a pas parlé avec ses parents, c'est parce qu'il savait que ce n'était pas forcément souhaitable de leur parler de ça". Rachel Lambert, la femme de Vincent Lambert, qui demandait l'arrêt de son maintien artificiel en vie pour le voir partir "en homme libre", confie également que son mari lui avait dit : "plutôt être piqué que de rester en vie comme un légume". Sans pour autant écrire ses dernières volontés. "Quand on est marié, on pense que la parole du conjoint suffira, en cas de drame, à porter la vôtre auprès de l'extérieur", expliquait-t-elle au JDD en 2014. N.B. : le juge de tutelle de Reims a fait de Rachel Lambert la tutrice [responsable d'une personne majeure dont les capacités physiques ou mentales ont été altérées, NDLR] de son mari en mars 2016.
© FRANCOIS NASCIMBENI / AFP