Antoine, gilet jaune bayonnais (1/2)

Un gendarme lance une grenade lors d'une manifestation de gilets jaunes le 12 janvier 2019 à Nantes. © SEBASTIEN SALOM / GOMIS / SIPA
Le 8 décembre à Bordeaux, une main arrachée. Antoine, gilet jaune de 26 ans, a ramassé une grenade, vraisemblablement une GLI-F4 (grenade lacrymogène assourdissante contenant une charge de TNT) après qu'elle a roulé à ses pieds au cours de la manifestation de gilets jaunes ayant lieu ce jour-là, la première à laquelle il participait. "Il y avait un feu au niveau du tram (à la station) Hôtel de Ville, j'ai essayé de voir ce qui se passait et là, un truc roule à mes pieds. Je n'ai pas réfléchi, je ne savais pas ce que c'était, je décide de le prendre à la main et de le relancer. Et le truc explose, ma main explose", raconte-t-il, dans des propos repris par Paris Match.
Le 8 décembre à Bordeaux, une main arrachée. Antoine, gilet jaune de 26 ans, a ramassé une grenade, vraisemblablement une GLI-F4 (grenade lacrymogène assourdissante contenant une charge de TNT) après qu'elle a roulé à ses pieds au cours de la manifestation de gilets jaunes ayant lieu ce jour-là, la première à laquelle il participait. "Il y avait un feu au niveau du tram (à la station) Hôtel de Ville, j'ai essayé de voir ce qui se passait et là, un truc roule à mes pieds. Je n'ai pas réfléchi, je ne savais pas ce que c'était, je décide de le prendre à la main et de le relancer. Et le truc explose, ma main explose", raconte-t-il, dans des propos repris par Paris Match.
© SEBASTIEN SALOM / GOMIS / SIPA