Affaire des ballets roses : les soirées "dansantes" du président de l’Assemblée nationale

André Le Troquer et sa maîtresses ont participé à d'étranges parties fines © AFP
De très jeunes filles nues, lancées dans des danses érotiques sous les yeux du quatrième personnage de l’Etat. En 1959, un faux flic, Pierre Sorbut, est arrêté. Il avoue aux enquêteurs avoir organisé des parties fines impliquant des mineures de 14 à 20 ans (espérant faire progresser leur carrière d’actrice). Certaines de ces soirées avaient lieu au Pavillon du Butard, dans les Yvelines. Or, cet élégant bâtiment de pierres dorées est alors à la disposition du président de l’Assemblée nationale, le socialiste André Le Troquer. Sa maîtresse, peintre, chorégraphiait ces soirées dansantes. Le procès a lieu en 1960. Ami de Blum et de De Gaulle, résistant, ancien ministre, il bénéficie d’un verdict clément malgré l'importance des charges : un an de prison avec sursis et 3 000 francs d'amende. Sa carrière politique est terminée.
De très jeunes filles nues, lancées dans des danses érotiques sous les yeux du quatrième personnage de l’Etat. En 1959, un faux flic, Pierre Sorbut, est arrêté. Il avoue aux enquêteurs avoir organisé des parties fines impliquant des mineures de 14 à 20 ans (espérant faire progresser leur carrière d’actrice). Certaines de ces soirées avaient lieu au Pavillon du Butard, dans les Yvelines. Or, cet élégant bâtiment de pierres dorées est alors à la disposition du président de l’Assemblée nationale, le socialiste André Le Troquer. Sa maîtresse, peintre, chorégraphiait ces soirées dansantes. Le procès a lieu en 1960. Ami de Blum et de De Gaulle, résistant, ancien ministre, il bénéficie d’un verdict clément malgré l'importance des charges : un an de prison avec sursis et 3 000 francs d'amende. Sa carrière politique est terminée.
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