L'affaire du sang contaminé : transfusions mortelles

Les transfusion effectuées en 1985 étaient dangereuses. © Tobilander - Fotolia.com

Le scandale sanitaire s'est transformé en scandale politique. Les victimes en sont les hémophiles, des porteurs d'une maladie génétique rare, touchant principalement les hommes. Ces personnes, touchées par des problèmes de coagulation de sang, on souvent besoin de transfusions. Au milieu des années 1980, le Centre national de la transfusion sanguine a distribué des poches de sang ou de plasma porteuses du virus du Sida ou de l'Hépatite C. Plusieurs centaines d'hémophiles décèdent. A cette époque, les autorités de santé sont déjà conscientes que les produits sanguins non-chauffées présentaient un risque de contamination... L'affaire éclate en 1991 : Laurent Fabius (Premier ministre en 1985) ou Georgina Dufoix (ministre des Affaires sociales), sont accusés d'homicide involontaire. La Cour de justice les relaxera. Le secrétaire d'Etat à la Santé au moment des faits, Edmond Hervé, sera condamné mais dispensé de peine.

Le scandale sanitaire s'est transformé en scandale politique. Les victimes en sont les hémophiles, des porteurs d'une maladie génétique rare, touchant principalement les hommes. Ces personnes, touchées par des problèmes de coagulation de sang, on souvent besoin de transfusions. Au milieu des années 1980, le Centre national de la transfusion sanguine a distribué des poches de sang ou de plasma porteuses du virus du Sida ou de l'Hépatite C. Plusieurs centaines d'hémophiles décèdent. A cette époque, les autorités de santé sont déjà conscientes que les produits sanguins non-chauffées présentaient un risque de contamination... L'affaire éclate en 1991 : Laurent Fabius (Premier ministre en 1985) ou Georgina Dufoix (ministre des Affaires sociales), sont accusés d'homicide involontaire. La Cour de justice les relaxera. Le secrétaire d'Etat à la Santé au moment des faits, Edmond Hervé, sera condamné mais dispensé de peine.
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