"Je refuse la morphine" : cette star de la télé a été terrassée par un cancer rare, elle raconte sa maladie
La maladie, qui frappe régulièrement des figures de la télévision, n'est plus cachée désormais. De Jean-Pierre Pernaut à Henri Sannier, les témoignages se multiplient pour sensibiliser le public, chasser la honte et le secret, et apprendre à vivre avec la maladie. L'un avait joué la carte de la transparence avant sa mort, en mars 2022. L'autre s'est récemment confié sur la maladie auto-immune très rare qui le frappe dans un livre "Le jour où j'ai réappris à marcher" (éditions du Rocher).
Une autre célèbre figure célèbre figure du PAF, qui avait annoncé en décembre 2021 être atteinte d'un cancer, est revenue sur le devant de la scène en février, à la faveur de la Journée mondiale contre le cancer. Cette maladie l'avait contraint à s'éloigner des plateaux télé et des studios radio pendant de longs mois pour suivre un lourd traitement. Aujourd'hui en rémission, le journaliste de 71 ans est revenu sur cette épreuve dans les médias. Et il a tenu à faire de son cas personnel un témoignage de prévention. "Dès que vous avez quelque chose de bizarre qui dure, il faut consulter. C'est le principe de base", a-t-il en effet indiqué.

Invité sur le plateau d'Europe 1, Guillaume Durand, visiblement changé, a détaillé son parcours semé d'embûches. A commencer par l'erreur de diagnostic dont il a été victime. "J'étais chez le dentiste. J'avais mal aux dents. Mon dentiste m'a dit de partir à Biarritz faire du surf et de prendre un doliprane. En fait, j'avais un cancer de la mâchoire et il n'avait rien vu", a-t-il raconté. Suivront plusieurs fausses pistes, une opération, puis un traitement lourd, qui lui a laissé des séquelles.
Invité sur les plateaux comme ceux de C à Vous sur France 5 et C Médiatique, mais aussi auteur d'un livre "Bande à part" (Plon) l'année dernière, Guillaume Durand a toujours ou presque évoqué sans détour ce cancer qu'il a comparé à une "attaque nucléaire personnelle". "Ce que j'ai pris dans la tête, c'était une attaque nucléaire personnelle. On m'a greffé un bout de jambe à la place de la mâchoire... Imaginez le renversement dans une vie !", avait-il aussi confié en 2022 dans un entretien accordé à Paris Match.
"Je suis tombé très malade alors que je n'avais aucun signe, aucune addiction, rien [...], jamais fumé, pas de drogue", a aussi expliqué Guillaume Durand, stupéfait d'avoir été touché par la maladie malgré son hygiène de vie saine. Il pense que c'est son rythme de travail effréné, avec des matinales radio débutant à 5h pendant 25 ans ou 35 ans, qui a fini par affaiblir son corps.
Le journaliste a aussi témoigné d'une importante perte de poids, passant de 90 à 75 kilos. Malgré la rémission, les séquelles sont toujours présentes au quotidien, notamment des douleurs persistantes comme il l'a aussi confié sur Europe 1 il y a peu : "J'ai mal tout le temps". Il refuse pour autant des anti-douleurs trop puissants. "J'ai été un peu sportif plus jeune et encore maintenant et je refuse la morphine, tous ces trucs-là, ce n'est pas pour moi. Le doliprane reste LE médicament", a-t-il lâché.