Miss France 2025 : grands pieds, coupe afro, âge avancé... Les candidates tentent de se démarquer
Qui sera Miss France 2025 ? Le concours est organisé ce samedi 14 décembre. Et depuis des semaines, les candidates ont multiplié les messages et les déclarations pour se démarquer...
Les 30 candidates au concours Miss France 2025 sont connues depuis le mois d'octobre, après la vague d'élections des miss régionales à travers le pays. Ce samedi 14 décembre, elles seront toutes réunies au Futuroscope de Poitiers pour la grande élection, diffusée comme chaque année en direct sur TF1. Auparavant, un voyage de préparation a été programmée mi-novembre, en Côte d'Ivoire, avec ses traditionnelles photos des candidates dans des paysages à couper le souffle, sans oublier l'incontournable album des miss en maillot de bain...
Miss France 2025 succédera ensuite à Eve Gilles, choisie l'année dernière pour devenir Miss France 2024. Et pour y arriver, les défilés et discours de la mi-décembre à la télévision ne suffisent plus. Il faut se démarquer bien avant le grand soir. Alors les miss s'emploient depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux et dans la presse à donner la meilleure image d'elles-mêmes. Des interventions lors desquelles elles s'empressent pour la plupart de souligner leur caractère, de défendre la veuve et l'orphelin, ou d'afficher leur travail acharné au service d'associations et d'autres nobles causes.
Cette année encore, plusieurs candidates au titre de Miss France tentent aussi de jouer la carte féministe ou de mettre en avant une caractéristique physique particulière, voire une tare assumée. Après la "Miss aux cheveux courts", Eve Gilles, élue l'année passé, le moindre détail peut en effet devenir un argument pour remporter la précieuse couronne. Grands pieds, âge avancé, coupe afro, double nationalite... seront peut être des arguments pour faire la différence.
Age, origines, métiers... Des miss à la recherche du détail qui tue
Parmi les candidates à suivre cette année, on trouve ainsi Tiffany Haie, Miss Centre-Val de Loire, qui, à tout juste 18 ans, est la benjamine du concours et espère sans doute devenir une des plus jeunes Miss France de l'histoire. A l'inverse, Miss Martinique revendique son âge "avancé" de 33 ans (si vous avez passé 35 ans, ne riez pas). Angélique Angarni-Filopon assure d'ailleurs se sentir "très bien" dans son âge, quelle voit "comme un avantage" et dit s'entendre "très bien avec des personnes de 19 ans comme de 77 ans...
En plus de l'âge, les origines peuvent aussi être mises en avant, comme chez Sabah Aib, qui rêve de rapporter la victoire dans le Nord-Pas-de-Calais, comme ce fut le cas de nombreuses fois ces dernières années. La presse locale s'est déjà enflammée pour cette jeune étudiante en droit et mannequin d'origine algérienne du côté de son père et marocaine par sa mère, estimant qu'elle pourrait devenir la "première Miss France avec des origines maghrébines". Sabah Aib a dénoncé fin octobre une vague de messages racistes reçus après son élection régionale. Une autre candidate, Isabella Hebert, Miss Alsace 2024, a quant à elle mis en avant sa double nationalité. La Franco-colombienne de 20 ans s'est aussi jetée corps et âme dans le concours.
Certaines miss ont aussi des métiers qui méritent le détour, comme Romane Agostinho, Miss Auvergne, qui se présente comme une "ostéopathe animale" de profession. Grâce à cette drôle de vocation, elle dit avoir soigné "tous les animaux" et même un lama, un aigle ou un canard. Le concours Miss France sera aussi sous surveillance d'une gendarmette, une première pour une candidate. Manon Le Maou, Miss Franche-Comté, est en effet sous-officier et est passée par des casernes en Alsace, en Île-de-France et en Corse. Un métier qui lui permet "d'aider les personnes en difficulté", a-t-elle expliqué, mais qui l'expose aussi à des risque, comme ce jour où elle a failli perdre la vie lors d'un refus d'obtempérer.
Le miss ayant vécu des drames ou des moments difficiles sont évidemment légion. Parmi elle, Miss Roussillon a raconté un peu partout qu'elle avait été frappée par une mononucléose aggravée juste avant le concours et avait été hospitalisée d'urgence. Il s'en est fallu de peu que son rêve s'envole, les médecins l'autorisant à rejoindre le groupe à la dernière minute.
Coupe de cheveux revendiquée et ancien complexe assumé
Mais pour Miss France, le physique est évidemment un critère important. Comme Eve Gilles l'année passée, certaines vont donc tenter de trouver le détail qui tue lors du concours. C'est le cas de Julie Dupont, Miss Île-de-France, qui a décidé d'afficher une impressionnante coupe afro. Celle qui affirme ne pas avoir "la langue dans (s)a poche" a dit vouloir, avec ses cheveux, "représenter une catégorie de femmes qu'on ne voit pas souvent dans le concours". D'autres miss, elles, jouent plutôt la carte du défaut physique assumé ou du vieux complexe surmonté avec courage.
Assia Roosz-Tomenti, Miss Lorraine, fait ainsi partie des plus grandes miss de l'histoire de la compétition avec ses 1,86m. Si elle a affirmé avoir souffert de sa taille par le passé, elle veut désormais "bien la porter et bien la représenter". Même chose pour Miss Pays de la Loire, alias Mélissa Atta Bessiom. En plus de sa taille (1,81m), cette cheffe de projet de 25 ans qui travaille chez Louis Vuitton dit avoir longtemps souffert de... ses grands pieds (elle chausse du 43) ! Une caractéristique que cette sportive aux origines camerounaises, pratiquant la boxe, le Pilates et qui fut capitaine d'une équipe de volley d'Angers, revendiquera peut être aussi samedi. Quitte à mettre les pieds dans le plat.