Le salaire de Julian Alaphilippe pour 2025 est connu et le chiffre surprend !
Star du cyclisme en France et doté d'une immense côte de popularité à l'international, Julian Alaphilippe est dans la phase finale de sa carrière cycliste. Après 11 années de service au sein de la formation belge Quick Step (qui a eu de nombreuses appellations auparavant), le double champion du monde, 32 ans au compteur, s'est lancé dans un tout nouveau défi avec l'équipe suisse Tudor cette année.
Fondée et dirigée par l'ancien champion Fabian Cancellara, l'équipe helvète, qui roule dans la division Continental, autrement dit la D2 du vélo, affiche de grosses ambitions et espère profiter de l'expérience de Julian Alaphilippe pour remporter de prestigieuses victoires. Pour cela, elle a mis les moyens pour s'attirer les services de coureurs confirmés, avec également Marco Brenner, Marco Haller, Marc Hirschi ou Fabian Lienhard.
Pourtant, les chiffres annoncés autour du transfert de Julian Alaphilippe ne sont pas mirobolants. Engagé pour trois ans, le Français ne touchera "que" 2 millions d'euros à l'année. Un chiffre très loin des grandes stars du peloton dont il est membre à part entière.

Pour preuve, Julian Alaphilippe ne figure même pas dans le top 10 des cyclistes les mieux payés en 2025. Et pourtant, le chiffre n'est pas beaucoup plus bas que celui qu'il touchait au sein de la formation belge. Selon les estimations, le chouchou des Français touchait environ 2,3 millions annuels chez Quick Step. Ce qui est encore "trop d'argent" selon les mots de Patrick Lefevere, son ancien manager, dans la série documentaire Tour de France : Au coeur du peloton, actuellement diffusée sur Netflix.
Le Français est devancé au classement par Tadej Pogacar, largement premier, mais aussi et dans l'ordre, Primoz Roglic, Jonas Vingegaard, Mathieu van der Poel, Wout van Aert, Remco Evenepoel, Tom Pidckock, Adam Yates, Egan Bernal ou encore Carlos Rodriguez, qui est quant à lui à 2,5 millions d'euros.
Si son salaire chez Tudor peut surprendre, Julian Alaphilippe est surtout en fin de carrière et n'avait peut être pas le luxe de refuser une de ses dernières vraies opportunités. "Financièrement, ça doit bien se passer aussi. Quand on a moins de 25 ans, on ne regarde pas forcément ça. Mais à un certain âge… Ça a dû peser dans la balance. Ce n'est pas un choix risqué financièrement et sportivement", a analysé Jacky Durant, consultant sur Eurosport.