Championne olympique à Paris, elle porte plainte et vise Elon Musk et J.K. Rowling
Tout récente championne olympique, l'athlète porte plainte contre les deux stars.
Durant toute sa compétition lors des Jeux olympiques de Paris 2024, la boxeuse Imane Khelif a défrayé la chronique pour une raison totalement extra sportive. Sa présence dans la compétition féminine avait fait polémique car elle avait été "interdite des championnats du monde de boxe" aux Mondiaux à New Delhi, en Inde, en mars 2023, juste avant son combat pour la médaille d'or après avoir échoué à répondre aux tests mis en place par la fédération internationale (IBA) en raison "de taux élevés de testostérone".
Après les polémiques et le cyberharcèlement dont elle a été victime, l'Algérienne a poursuivi ses Jeux olympiques, malgré le forfait, par exemple, d'une Italienne, refusant de se faire battre par un homme selon ses mots. Elle a finalement été sacrée championne olympique sur le ring de Roland-Garros à Paris vendredi 9 août dernier.
Désormais, elle s'attaque au terrain judiciaire et engage des poursuites contre X pour "actes de cyberharcèlement aggravé". Parmi les personnes visées, on notera le nom d'Elon Musk le patron de Tesla, X et Space X, et J.K. Rowling l'auteure à succès d'Harry Potter ou encore l'ancienne star de Youtube et désormais catcheur Logan Paul.
Elon Musk, cité dans le procès, avait partagé une publication de la nageuse américaine Riley Gaines indiquant que "les hommes n'ont rien à faire dans les sports féminins". Le milliardaire et propriétaire du réseau social X avait ajouté : "Absolument". J.K. Rowling était allée encore plus loin dans ses déclarations avec u un message publié sur ses réseaux sociaux.
Elle explique dans ce dernier : "Quelqu'un atteint de troubles du développement sexuel ne peut pas changer la façon dont il est né, mais il peut choisir de ne pas tricher, il peut choisir de ne pas prendre de médailles aux femmes, il peut choisir de ne pas causer de blessure".
Ce mercredi 14 août, le parquet de Paris a annoncé via l'Afp qu'une enquête avait été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne pour "cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l'origine".