Jusqu'à 40m d'écart ! Tous les terrains de la Coupe du monde de rugby ne sont pas les mêmes : voici les plus petits
"Il n'est pas un peu petit l'en-but ?" Depuis le début de la Coupe du monde de rugby, cette question interpelle bon nombre de spectateurs. Les dimensions des terrains et, plus précisément, la zone pour marquer un essai étonnent. Entre le Stade de France et les autres enceintes, la différence de profondeur de cette partie cruciale de l'aire de jeu saute aux yeux. Ce n'est pas une impression, mais bien une réalité : les terrains ne font pas tous la même dimension.
Pas de quoi crier à l'injustice, c'est bien légal. World Rugby, l'organisme qui régit le rugby mondial, prévoit en effet dans son règlement que la taille des différentes zones puisse varier. Au minimum, la longueur totale du terrain (en-buts compris) doit être de 106 mètres, mais elle peut aller jusqu'à 144 m ! Si le champ de jeu, c'est-à-dire la distance séparant les poteaux d'un camp et de l'autre, varie de 94 à 100 m en fonction des stades, la profondeur des en-buts est bien plus volatile : de 6 à 22 m indique le règlement.
La Coupe du monde se déroulant principalement dans des stades construits pour le football, les dimensions de la pelouse sont au minimum réglementaire pour le rugby, celles pour le ballon rond étant plus petites. Ainsi, dans les stades de Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Lyon, Saint-Etienne, Lille (tous sauf le Stade de France donc), l'en-but est (tout) petit mais bien dans les normes.
Comme les champs de jeu font moins de 100m de long, cela engendre également des modifications sur certaines zones : la ligne des 10 m est à moins de 10 m de la ligne médiane, les 22 mètres sont plus petits, ainsi que les lignes des 5 m. Idem avec la largeur : les terrains sont un peu moins étendus.
Cette souplesse réglementaire n'est pas nouvelle. Aux équipes de s'adapter, surtout sur leur jeu au pied, en fonction des stades. D'autant qu'une harmonisation n'est pas à l'ordre du jour.