VAR : quelles sont les règles de l'assistance vidéo à l'arbitrage ?
Quelles sont les règles de la VAR en Ligue 1 ?
Comme dans de nombreux championnats, la VAR est présente dans notre championnat de France de Ligue 1 depuis 5 ans. En 2021-2022, selon les chiffres de la Direction Technique de l'Arbitrage, il y a eu 75% des erreurs claires corrigées par la VAR sur un total de 110 décisions terrain erronées. Selon le communiqué de la LFP, 1450 situations ont été analysées sur les 380 matchs : 7% d'entre elles ont fait l'objet de l'intervention de la VAR. Parmi les chiffres relevés, 24 pénaltys ont été accordés à la suite de l'intervention de la VAR au cours de la saison en Ligue 1 Uber Eats, sur les 120 pénaltys accordés. Ce qui représente 20% du total. De plus, 10 pénaltys erronés ont été annulés par la VAR dans le championnat. Ensuite, 15 buts refusés à tort ont été corrigés par la VAR et donc validés. Voici les situations dans lesquelles la VAR peut intervenir :
- Après un but marqué (validé ou non)
- Sur une situation de pénalty sifflé ou non
- Sur carton rouge direct
- Sur une erreur d'identité du joueur sanctionné disciplinairement
Quelles sont les règles de la VAR en Ligue des champions ?
Plusieurs règles sont écrites dans le règlement de la Ligue des champions, voici ce que vous devez savoir sur son utilisation :
- L'équipe VAR contrôlera toutes les situations pouvant changer le cours du match, mais n'interviendra qu'en cas d'erreur manifeste. L'arbitre peut interrompre le jeu pendant qu'une décision est analysée.
- Si l'analyse vidéo indique clairement une erreur manifeste dans une situation pouvant changer le cours du match, le VAR peut demander à l'arbitre de procéder à une analyse vidéo au bord du terrain. La décision finale revient toujours à l'arbitre.
- Le VAR peut également prendre en compte toute infraction qui aurait eu lieu durant l'action ayant conduit à l'incident (pendant la phase offensive du jeu).
- Pour les décisions " factuelles " (p. ex. hors-jeu, faute dans/hors de la surface de réparation), le VAR peut simplement informer l'arbitre de ces faits, et il n'est pas nécessaire de procéder à une analyse vidéo au bord du terrain. Dans tous les cas, c'est toujours l'arbitre qui prend la décision finale.
- L'analyse vidéo au bord du terrain sera communiquée dans le stade soit au moyen des écrans géants, soit par le système de haut-parleurs.
Que signifie le signal d'écran fait par l'arbitre ?
Il y a deux significations. Le premier est un visionnage simple. L'assistant vidéo peut prendre lui-même la décision et n'envoie pas les images à l'arbitre en cas de :
- Hors-jeu simple
- Franchissement de ligne (but, sortie de ballon…)
- Situation de pénalty uniquement pour l'endroit où la faute a été commise
Deuxième signification, un visionnage terrain. L'assistant vidéo envoie les images à l'arbitre central en cas de :
- Situation de pénalty
- Situation de carton rouge direct
- Toutes les situations à interprétation ou incidents non perçus
Quand la VAR ne peut pas être utilisée ?
Sachez que la VAR ne peut pas être utilisée pour les reprises de jeu, qui ne peuvent donc pas être visionnées ; comme par exemple un but accordé après une fausse touche, un corner tiré alors que le ballon n'était pas dans le quart de cercle.
Qu'est ce que la détection semi automatisée du hors-jeu pour la Coupe du monde 2022 ?
La nouvelle technologie de détection semi automatisée du hors-jeu sera bien utilisée dans le cadre du VAR lors du Mondial 2022 au Qatar. "Dans chaque stade, on positionne douze caméras, spécialement dédiées à ça et à 100 % synchronisées. À l'intérieur du ballon, il y a un capteur connecté qui permet de relever très précisément le moment du point d'impact (soit quand il sort du pied du passeur). Et pour que cela s'avère le plus précis possible, un traceur détecte sur chaque joueur, 50 fois par seconde, 29 points de position. Après avoir combiné le tout en temps réel, grâce à un système d'intelligence artificielle, une alerte automatique apparaît en quelques secondes sur les écrans du VAR (l'assistant-vidéo). À partir de là, il effectue une validation ''manuelle'', en prenant en compte tous les paramètres nécessaires (comme les cas où le ballon est dévié par un défenseur, involontairement... ou pas, d'où l'appellation semi automatisée), puis il peut transmettre rapidement l'information à l'arbitre central.