Bernard Lama : "Gros con", "folklore", "lâche"... Ses vacheries sur ses anciens coéquipiers

Bernard Lama a décidé de régler ses comptes. L'ancien gardien du PSG a tenu des propos très virulents à l'encontre d'anciennes gloires du football français, dont Fabien Barthez et Luis Fernandez.

[Mis à jour le 2 mars 2017 à 10h16] Dans un entretien accordé à So Foot, Bernard Lama n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Généralement très discret dans les médias, l'ancien gardien de l'équipe de France (44 sélections), s'est lâché sur certains de ses anciens partenaires chez les Bleus ou au PSG. Le premier à être dans le viseur de l'ex-gardien : Fabien Barthez. Les deux joueurs furent concurrents en équipe de France dans les années 1990 mais ce n'est pas sur le plan sportif que Bernard Lama attaque son ancien coéquipier. "Fabien Barthez, c'est un bon soldat ! (…) Il est blanc, pas très intelligent. Il ne fait pas trop d'histoires, il a été le chouchou à une époque, mais aujourd'hui, on ne l'appelle pas pour parler de football", balance l'ancien gardien de but du PSG.

Mais il ne s'arrête pas là. Luis Fernandez, son coach pendant plus de deux ans (entre 1994 et 1996) au Paris Saint-Germain, en prend aussi pour son grade. Selon lui, l'entraîneur n'était pas une grande lumière. "Fernandez, c'est un entraîneur de coupes, pas un entraîneur de stabilité. Toutes les semaines, fallait qu'il change l'équipe. C'est quelqu'un qui n'a pas compris où il était. C'était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage (...) Dans la gestion humaine, il était à côté de la plaque. Maintenant, il n'y a plus de soucis, il m'appelle pour des interviews, je réponds à ses sollicitations", explique Bernard Lama. 

"Simone, c'est un gros con"

Mais ceux pour qui les propos sont les plus virulents, voire même insultants, sont l'attaquant Marco Simone et le défenseur allemand Christian Wörns. "Simone, c'est un gros con qui se la racontait. Wörns touchait un gros salaire, mais c'était un lâche. Il était limité et ne savait faire que le marquage individuel". Les intéressés n'ont pas tardé à réagir, à l'image de Luis Fernandez qui a répondu avec humour sur son compte Twitter, en évoquant le contrôle positif au cannabis de Bernard Lama, en 1997 :

Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, pas concernés par ces attaques mais également anciens coéquipiers de Lama chez les Bleus et aujourd'hui consultants dans les médias ont également fait part de leur point de vue dans L'Equipe ce mardi. Pour le premier, il s'agit de "méchanceté gratuite" probablement due à de "l'aigreur" et de la "paranoïa". Le second a fait part de son incompréhension : "Je suis très surpris par ces déclarations même si tout le monde sait qu'ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde avec Barthez (...) Je ne comprends pas l'intérêt autant d'années après".