FacilADD, l'application qui vous aide à partager l'addition

FacilADD, l'application qui vous aide à partager l'addition Une photo et quelques clics suffisent pour mettre un terme aux bisbilles de fin de repas et répartir la note entre les convives.

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FacilADD permet également d'archiver les additions scannées pour faciliter la gestion de son budget resto. © FacilADD

Entre nous, qui ne s'est jamais planté dans ses calculs au moment de partager l'addition, après un repas copieux et bien arrosé ? C'est justement pour éviter de perdre du temps au comptoir parce qu'il manque "deux balles trente-sept" et que personne n'a autre chose qu'un "billet de cinq" que Mickaël Teboul et Nathanaël Sebban ont récemment lancé FacilADD, une application pour l'heure exclusivement disponible sur l'App Store. "Nous envisageons de la sortir aussi sous Android", annonce déjà Mickaël Teboul, le développeur du duo.

Comment ça marche ? Une fois l'application installée – elle est gratuite et le restera – l'utilisateur prend l'addition en photo. Quelques secondes plus tard, il n'a plus qu'à sélectionner les produits qu'il a consommés pour connaître, au centime près, le montant dont il doit s'acquitter.

Si les deux trentenaires concèdent volontiers que leur projet n'est pas "révolutionnaire", ils misent surtout sur la simplicité d'utilisation de FacilADD, qu'ils veulent universelle. "Pas de langue, pas de devise, un code couleurs compréhensible par tous, et c'est tout", explique Nathanaël Sebban, commercial dans la finance qui endosse naturellement le rôle de marketeur dans l'histoire.

"Pourquoi pas monter un partenariat avec La Fourchette"

C'est lui qui, en 2012, a eu l'idée de créer cette application. "En pensant au sketch "L'Addition", de Muriel Robin, s'amuse Mickaël Teboul. Du fait de son job, Nathanaël passait beaucoup de temps au restaurant et il a souvent eu l'occasion d'assister à des discussions interminables avant de payer la note. Prudent, l'ex Cap Gemini a d'abord déposé le concept à l'INPI, le temps de dénicher l'acolyte idéal. "J'avais besoin d'une personne qui croyait en moi et qui croyait à ce projet". Chance, son ami d'enfance, Michaël Teboul, un ingénieur, savait coder.

Pour l'heure, les deux jeunes hommes qui mobilisent leurs deniers personnels pour financer leur application, cherchent surtout à se faire connaître. "Pourquoi pas en montant des partenariats avec des restaurateurs et des acteurs comme La Fourchette ou Rest'Oh", lance Michaël Teboul. Son partenaire, lui, rêve déjà de la Sillicon Valley : "Nous envisageons de lever des fonds aux Etats-Unis dès que nous aurons suffisamment d'utilisateurs."