
Vide-grenier : il est strictement interdit de vendre cet objet - l'amende peut monter jusqu'à 3 750 euros
Savez-vous que certains objets sont strictement interdits à la vente sur les videe-greniers ? Une forte amende est même prévue.
La période des vide-greniers est enfin de retour. Sous le soleil, ces ventes entre particuliers sont les endroits parfaits pour dénicher de petites pépites comme de la décoration originale, des vêtements à bas prix ou encore des appareils high tech pour remplacer ceux qui ne fonctionnent plus. Mais, au milieu des milliers d'articles proposés, l'un d'eux restera tout de même introuvable.
Appelés "ventes au déballage" par le gouvernement, les vide-greniers sont bien plus encadrés qu'on ne le pense. En France, il est par exemple interdit de participer à plus de deux événements par an sur tout le territoire. Et personne ne peut contourner cette règle puisque l'organisation est dans l'obligation de tenir un registre des vendeurs très précis, qui est ensuite conservé en préfecture. S'il ne respecte pas cette première règle, le vendeur s'expose à une amende de 30 000 euros.
Dans la même veine, il est absolument illégal de vendre des objets neufs, car les vide-greniers entre particuliers sont réservés à la seconde main. S'ils étaient proposés lors de ces événements, les produits neufs attireraient évidemment plus l'attention que les produits déjà usagés. Ils créeraient donc de la concurrence déloyale, une pratique interdite en France. L'amende pour "vente illégale sur la voie publique" s'élève à 3750 euros.
Mais ce n'est pas tout ! Les ventes au déballage ne permettent pas non plus aux "non-professionnels" de vendre les objets qu'ils créent eux-mêmes. Cette pratique peut être requalifiée en "activité commerciale dissimulée" par le Code du Travail et peut mener à une amende très salée : 45 000 euros ! En plus des produits d'artisanat, les particuliers n'ont pas le droit de vendre de la nourriture, de l'alcool, des contrefaçons ou encore des armes.
De plus, une pratique qui avait pris de l'ampleur ces dernières années a depuis été repérée par les autorités. Elle consistait à partager à tour de rôle un grand stand, loué sous un seul nom, pour y accueillir plusieurs vendeurs et décupler les recettes. Cette pratique est bien évidemment interdite et passible de poursuites.