"Second Tour" : faut-il voir le dernier film d'Albert Dupontel ? Notre critique

"Second Tour" : faut-il voir le dernier film d'Albert Dupontel ? Notre critique

Le dernier film d'Albert Dupontel est sorti au cinéma ce mercredi 25 octobre 2023. Mais faut-il le voir ? On a vu "Second tour", voici notre critique.

Albert Dupontel est de retour au cinéma avec une fable loufoque et sentimentale. Après le succès critique et populaire d'Adieu les cons, Second Tour est sorti ce mercredi 25 octobre dans les salles obscures.

Les spectateurs y découvriront l'enquête d'une journaliste politique placardisée à la rubrique football, sortie de l'ombre pour suivre le favori de la campagne présidentielle qu'elle a connu durant sa jeunesse. Et elle en est persuadée, le candidat cache un secret.

Second Tour divise la presse, puisque le long-métrage récolte la note de 2,9/5 sur Allociné, avec 18 titres de presse recensés. "Jubilatoire et poétique" pour Télé-Loisirs qui loue une intrigue "aussi rocambolesque qu'intelligemment construite", le film reste "un pamphlet drôle, entraînant et réjouissant" pour franceinfo. A l'inverse, "Albert Dupontel déçoit" pour Première, puisque "son discours utopique se perd dans les méandres d'un récit moins rocambolesque que laborieux". Découvrez ci-dessous la critique de L'Internaute.

Notre critique de Second Tour

Les fidèles d'Albert Dupontel ne seront pas perdus dans ce nouveau film, qui tire les fils déjà tissés dans Adieu les cons. Dans ce nouveau long-métrage, le cinéaste de 59 ans essaie d'être plus virulent, attaquant sans retenue et sans nuance notre système politique et médiatique. En découle un film jouissif, parfois trop caricatural, mais loufoque, porté par le duo exaltant formé par Cécile de France et Nicolas Marié.

Second tour se révèle très plaisant à regarder, même si on peut lui reprocher plusieurs maladresses dans son exécution. Sa première partie est trop laborieuse, trop rocambolesque parfois, avec des rebondissements trop artificiels.

La seconde partie du film est plus sentimentale, mais Albert Dupontel y déploie son spleen poétique très caractéristique, pour finalement alerter les spectateurs et trouver une réponse pleine d'espérance aux maux de notre société. Maladroit, certes, mais touchant.