Citroën e-Méhari : comment fonctionne ce cabriolet électrique ?
La E-Méhari s'apprête à débouler sur les plages, bords de mer ou encore golfs. Le petit cabriolet électrique présenté par Citroën sera bien sur les routes dès 2016 (voir les photos et infos). Conçue sur la base de la Bluesummer de Bolloré, un véhicule dont la production sera prochainement arrêtée, la e-Méhari bénéficie de nombreuses avancées technologiques. Son autonomie sera, comme la Bluesummer, de 200 kilomètres en cycle urbain pour une vitesse de pointe de 110 km/h. Le fonctionnement électrique de la e-Méhari repose sur des batteries en LMP (Lithium Métal Polymère) de 30 kWh. Citroën souligne leur forte densité énergétique et une sécurité d'utilisation. Il s'agit surtout de batteries sèches ce qui leur permet de rester insensibles aux variations climatiques.
Citroën a pensé les aspects pratiques (habitacle entièrement nettoyable au jet d'eau, capote amovible en toile souple pliable en cinq minutes et rangeable sous le plancher du coffre qui comprend un double-fond…). Mais ce n'est pas tout ! La marque française a en effet apporté quelques développements à la Bluesummer comme la présence d'un ESP mais aussi le principe d'un mode hivernage. Lorsque la voiture est arrêtée, il est possible de la débrancher contrairement aux véhicules Bolloré (Bluesummer et Bluecar, celle que connaissent les Parisiens via le réseau Autolib') qui imposent de rester branchés pour conserver une bonne température de fonctionnement. Or ce branchement consomme 0,5 kWh. L'astuce est intéressante car elle empêche un déchargement rapide de la batterie (48 heures dans le cas d'une Bluesummer non-branchée contre 4 mois pour la e-Méhari selon Le Point). Attention toutefois, avant utilisation, il faudra rebrancher la e-Méhari quatre heures avant de s'installer à bord ! Autre embûche, le prix de location de la batterie : 79 euros par mois, ce qui peut être un frein surtout dans le cas d'une utilisation occasionnelle (véhicule de résidence secondaire ?). Citroën prévoit une production de 5 e-Méhari par jour selon Ouest-France qui s'appuie sur le comité d'entreprise tenu à l'usine PSA de Rennes où la e-Méhari sera assemblée. La marque espère notamment convaincre les professionnels du secteur du tourisme de faire de la e-Méhari un véhicule de location pour leurs clients.