15 voitures essence plus rentables que leur équivalent diesel

A partir de combien de kilomètres par an un diesel est-il rentabilisé par rapport à son équivalent essence ? Beaucoup trop pour le Français moyen qui ne parcourt que 12 700 kilomètres par an. La preuve en chiffres avec 15 modèles.

Même si, après des années de hausse, sa part est en baisse depuis 2013, le diesel reste majoritaire en France, équipant encore 64% des véhicules neufs vendus en 2014, contre 53% en Europe. Il faut dire qu’il présente sur le papier deux attraits bien visibles pour les consommateurs : sa moindre consommation par rapport à l’essence mais aussi le prix allégé de son carburant. Le gazole d’un moteur diesel est actuellement distribué à 1,18 euro en moyenne en France contre 1,40 euro pour le super sans plomb d’un moteur essence (chiffres Union française des industries pétrolières, février 2015).

Mais pour rouler "à l’économie" au diesel, il faut passer par la case surfacturation. Pour l’assurance et l’entretien entre autres, mais d’abord au moment de l’achat. Un moteur diesel est en effet plus cher que son équivalent essence, parfois de plus de 2 000 euros, même pour une citadine ! Une somme qui n’est amortie qu’au bout de plusieurs années, après plusieurs dizaines de milliers de kilomètres parcourus. Voire presque jamais pour le Français moyen qui, d’après l’INSEE n’avale que 12 700 kilomètres par an et ne conserve son véhicule que 5,3 ans, soit 64 mois. Deux chiffres insuffisants pour rentabiliser la majorité des véhicules diesel du marché.

Nous avons même vu plus large au moment de sortir notre calculette, accordant une limite de rentabilité à 7 ans, soit 84 mois. Nous n’avons cependant eu aucun mal à trouver 15 modèles –très variés– pour lesquels les chiffres sont implacables et prouve qu’entre deux, c’est la version essence la plus rentable.

Précision sur la méthodologie : 
Les chiffres utilisés pour effectuer nos calculs sont ceux des tarifs officiels des constructeurs et des consommations normées théoriques de chaque modèle. Ils ne tiennent donc pas compte d’éventuelles remises du concessionnaire au moment de l’achat ni de votre style de conduite qui peut vous faire plus ou moins consommer. On rappelle que les plus gros rouleurs, qui dépassent les 12 700 kilomètres par an qui ont servi de base pour notre calcul, mettront moins de temps pour amortir le surcoût du diesel.