Les pensions de retraite n'augmenteront pas le 1er janvier, une autre date annoncée
Plus de 15 millions de personnes vont pâtir de cette décision.
C'est un coup de massue porté au portefeuille de plus de 15 millions de Français. Tandis qu'une baisse des dépenses de l'Etat a été annoncée pour les mois à venir, plusieurs pistes sont explorées. Parmi lesquelles, celle de toucher aux finances des retraités. Le gouvernement envisage purement et simplement de faire des économies auprès de ses ainés.
Traditionnellement, les pensions de retraite de base, versées par les Carsat, augmentent tous les ans au 1er janvier, du même niveau que l'inflation enregistrée au cours de l'année précédente. Selon les dernières prévisions, la hausse pourrait donc être de l'ordre de 1,6%. Avec une pension de base moyenne de 860 euros, cela devrait permettre aux bénéficiaires de toucher, en moyenne, 13,72 euros de plus par mois, à compter du passage à la nouvelle année. Mais il n'en sera rien.
Dans un souci d'économies, les services de l'Etat sont en passe de geler la revalorisation programmée dans deux mois, a appris Linternaute auprès de l'entourage du ministre du Budget. Le 1er janvier, il ne devrait pas y avoir de hausse des pensions de base. Une décision qui devrait être officialisée sous peu, Michel Barnier et ses ministres cherchant à "ralentir la dépense publique", notamment auprès des "administrations de sécurité sociale".
Toutefois, cela ne signifie pas que les pensions de retraite n'augmenteront pas. Les services de Bercy annoncent que la hausse devrait intervenir au 1er juillet et qu'elle sera du même niveau que l'inflation. Celle de 2024 ? Celle enregistrée de la dernière revalorisation au mois de mai 2025 ? Des précisions qui restent, pour l'heure, sans réponse.
Par ailleurs, l'objectif étant de faire des économies, il ne devrait pas y avoir de rétroactivité au 1er janvier. Concrètement, sur les six premiers mois de l'année, le niveau des pensions de base restera le même et aucun versement de compensation ne sera effectué par l'Etat. Pour chaque retraité, cela représente un manque à gagner de 80 euros en moyenne. Et pour les caisses du Trésor public, une économie de plus d'un milliard d'euros. Sur le dos de ceux qui ont cotisé durant toute leur carrière pour leur retraite. Même si tout cela doit encore être définitivement arbitré puis entériné par le vote des parlementaires.