Tous les chômeurs ont droit à 10 semaines de vacances consécutives sans être radiés... Mais les dates sont imposées
Comme tous les salariés, les chômeurs ont droit à des vacances chaque année. 5 semaines sont accordées aux personnes sans emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de chaque année. Cependant, il est très important de signaler à Pôle Emploi quand on souhaite utiliser ces jours. Le règlement prévoit que les chômeurs soient disponibles immédiatement pour débuter un nouveau travail. Ils ne sont donc pas autorisés à s'éloigner trop longtemps de leur domicile sans prévenir leur conseiller.
Les allocataires peuvent seulement partir pendant 7 jours sans rien dire mais doivent absolument informer Pôle Emploi si leur absence est plus longue. Cela entraîne un changement de taille : si votre conseiller ne sait pas que vous êtes en congés plus d'une semaine, il pourrait vous prévoir un rendez-vous. Or, si vous êtes loin de votre domicile et que vous ne pouvez pas vous y présenter, cela peut entraîner d'importantes sanctions : pénalités administratives, baisse de son allocation-chômage... voire radiation !
En déclarant son départ, cela permet de partir l'esprit libre : les indemnités continueront à tomber et vous ne pourrez pas être contacté par votre conseiller. Durant quelques jours, vous pourrez donc oublier les tracas de ne pas avoir d'emploi. La limite est fixée à 35 jours chaque année, mais il existe un filon pour partir bien plus longtemps de chez soi sans risquer d'être pénalisé.
Cette période de congés est autorisée sur l'année calendaire, soit entre le 1er janvier et le 31 décembre. Au changement d'année, les compteurs sont remis à zéro. Il est donc tout à fait possible et légal de coller ses deux périodes de 35 jours à cheval sur une fin d'année et un début d'année suivante pour profiter de 70 jours de congés tout en étant indemnisé.
La période sur laquelle cela peut se faire est très précise et similaire chaque année : les chômeurs peuvent partir 10 semaines consécutives en vacances sans aucun risque de radiation en posant leurs jours entre le 27 novembre d'une année et le 4 février de l'année suivante. Cela correspond aux 35 derniers jours d'une année et les 35 premiers de l'année suivante.
Cela est parfaitement légal puisque les compteurs sont remis à 0 le 1er janvier. Aucun risque de baisse des indemnités ou de radiation n'existe donc. Avec un hic : il ne faut avoir pris aucun jour de congés avant le 27 novembre. Et aucun autre ne sera disponible entre le 4 février et le 31 décembre de l'année suivante. A moins d'accepter de voir ses indemnités baisser ou d'une radiation.