Sa femme lui vole 11 800 euros sur son compte épargne, la réponse de la banque est déconcertante

Sa femme lui vole 11 800 euros sur son compte épargne, la réponse de la banque est déconcertante L'homme, qui pensait pouvoir récupérer son argent, a eu une bien mauvaise surprise.

C'est une histoire cocasse, qui pourrait arriver à bon nombre de Français. A l'heure du divorce, l'aigreur prend parfois le dessus et les coups bas sont légion, quels qu'ils soient. Les finances peuvent ainsi être visées. Un homme en a fait l'amère expérience il y a quelques années. Ce qu'il pensait être un "piratage" s'est avéré être une sorte de vengeance, mesquine. 

Cette histoire, c'est celle de Monsieur X. Il l'a lui même racontée au Monde. Ce lecteur du quotidien a expliqué au journal avoir découvert, le 1er juin 2020, que son Livret de développement durable et solidaire (LDDS) avait été délesté de 11 800 euros. Quelle ne fut pas la surprise de cet homme, qui explique avoir laissé cet argent de côté en prévision des études de ses enfants. S'il a d'abord pensé à alerter la banque pour une possible arnaque, son regard s'est vite posé sur le destinataire du virement. Avec stupéfaction.

Ce n'est ni plus ni moins que son épouse qui s'était versée les fonds sur son propre compte. Or, elle n'en avait pas le droit. Même si les deux étaient mariés, seul le titulaire du compte pouvait effectuer des opérations. Ce n'est pas une spécificité à ce couple. C'est ce que prévoit la loi, dans tous les cas, même sous le régime de la "communauté".

Dès lors, Monsieur X s'est tourné vers sa banque pour obtenir réparation, dénonçant une fraude auprès de l'établissement bancaire. La réponse fût pour le moins déconcertante. Sa banque, LCL en l'occurrence, lui a retorqué qu'il ne s'agissait pas d'une fraude. Pour elle, c'était simplement "un litige personnel dans lequel LCL n'a pas vocation à s'immiscer." Elle a donc rejeté sa demande.

La réclamation aurait toutefois pu aboutir car d'anciennes décisions de justices ont déjà été favorables aux époux lésés dans pareille situation. Or, Monsieur X a sollicité le médiateur bancaire hors délais. Il n'a fait appel à cette aide qu'en 2024, soit plus d'un an après le refus de la banque (septembre 2021).

Malgré divers mails de relance auprès de LCL, sa démarche n'a rien donné, la banque arguant, en plus, avoir mis en place le fameux système de contrôle 3D Secure au moment du virement frauduleux. Ainsi, elle a estimé que Monsieur X. avait nécessairement approuvé la transaction, refusant de l'indemniser. Ne reste désormais plus au client qu'à porter plainte. Il dispose de six ans, depuis la date du litige, pour le faire. Entre temps, il a divorcé.