L2B : les émeutes aux Halles de Paris qui ont provoqué l'annulation

L2B : les émeutes aux Halles de Paris qui ont provoqué l'annulation Des violences ont éclaté à Paris, samedi 11 octobre, à la suite de l'annulation d'un concert aux Halles du groupe de rap L2B. Huit personnes ont été interpellées après et quatre policiers ont été blessés.

Une annulation de concert qui a eu de graves conséquences... Samedi 11 octobre aux Halles de Paris, les forces de l'ordre ont interpellé huit personnes. Elles sont suspectées de violences lors de scènes d'émeutes s'étant produites à la suite de l'annulation d'un concert au forum des Halles, dans le centre de la capitale, a précisé la préfecture de police de Paris.

Au cours des violences, quatre policiers ont été légèrement blessés. Des milliers de personnes se sont rassemblées sur cette place bien connue de Paris car le groupe de rappeurs L2B devait effectuer un concert gratuit lors de la dernière soirée Centrale Place. Il s'agit d'un événement musical centré sur le rap et organisé du 8 au 11 octobre cette année, comme le rapporte BFMTV.

Un dispositif de sécurité pour la première partie de concert 

Toujours selon BFMTV, qui cite la préfecture de Paris, la jauge de personnes était limitée à l'origine. Huit cents personnes pouvaient assister au concert. Cependant, 45 minutes après l'ouverture des portes, vers 16 h 15, près de 2 000 personnes étaient déjà recensées. Une densité de personnes qui a provoqué des mouvements de foule sur place", a aussi expliqué la préfecture.

Une première partie de concert a eu lieu avec un dispositif policier renforcé pour l'occasion. En revanche, la suite du concert a été annulée "pour éviter tout débordement à l'ordre public". Une dispersion de la foule a été réalisée et des bagarres ont ainsi éclaté entre plusieurs personnes sur place. Les forces de l'ordre ont donc dû procéder à trois interpellations, indique le média RTL.

La préfecture de police de Paris a indiqué que des membres des forces de l'ordre ont aussi été pris à partie lors de la dispersion. Des jets de projectiles ont déclenché "une réaction immédiate des forces de l'ordre". La première personne ayant été interpellée, l'a été en raison de ces jets de projectiles. Elle a finalement été placée en garde à vue, avec sept autres personnes.

Toutefois, la préfecture de police avait anticipé ces émeutes et a pris un arrêté afin de pouvoir filmer les abords du concert, évoquant "des débordements ont été constatés à l'occasion d'événements similaires". La préfecture fait notamment référence à la venue du rappeur Tiakola à la Courneuve en juillet dernier. que le journal Le Parisien avait traité sur son site internet Un concert gratuit aussi qui avait provoqué des émeutes.