Alerte à la bombe à Paris : Louis-le-Grand et quatre autres lycées menacés d'attentats

Alerte à la bombe à Paris : Louis-le-Grand et quatre autres lycées menacés d'attentats Cinq lycées de Paris dont Louis-le-Grand ont reçu des menaces d'attentats par téléphone, ce jeudi matin. Les élèves ont été mis en sécurité…

[Mis à jour le 28 janvier 2016 à 11h54] L'angoisse revient dans les lycées de la capitale… Cinq établissements ont de nouveau été menacés d'attentats ce jeudi matin. Un communiqué de l'Académie de Paris indique que "suite à des menaces, les élèves des lycées Charlemagne, Condorcet, Hélène Boucher, Louis-Le-Grand et Victor Hugo sont mis à l'abri". D'après les informations du Parisien, ces lycées ont reçu des appels anonymes dont les auteurs ont menacé d'attaquer les établissements avec des "bombes" et des "fusils d'assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes". Mais d'après une source policière citée par L'Express, il s'agirait d'appels malveillants, "comme il y en a tous les jours", qui prévenaient de l'explosion d'une bombe "dans les trente minutes". Sept lycées, et non pas cinq, seraient visés selon cette même source.

La police est sur place pour sécuriser les lieux. Les élèves de plusieurs lycées rapportent sur Twitter que leurs cours continuent. Nous ne savons pas encore précisemment comment les autorités entendent gérer cette situation : des médias annoncent des évacuations quand d'autres affirment que les élèves sont confinés dans les lycées. A en croire les messages envoyés sur les réseaux sociaux par les étudiants et les riverains, l'entrée de l'établissement semble avoir été bloqué au lycée Charlemagne et une partie du quartier bouclé autour du lycée Victor Hugo. Des jeunes du lycée Chaptal - qui n'est pourtant pas cité par l'Académie - rapportent également être confinés.

Mardi dernier, les établissements parisiens avaient connus des menaces similaires. Henri IV, qui figure haut dans le classement des lycées, faisait alors lui aussi partie des lieux menacés, tout comme Fénelon et Montaigne, cette fois épargnés. Il s'agissait une fois de plus d'appels anonymes affirmant que des bombes avaient été placées dans les locaux, vraisemblablement dans des sacs. Les équipes de déminage n'avaient rien trouvé, mis à part un colis suspect à Henri IV qui pouvait aussi bien se trouver là par hasard.