Nicolas Sarkozy a déjà trouvé le moyen de se débarrasser de son bracelet électronique

Nicolas Sarkozy a déjà trouvé le moyen de se débarrasser de son bracelet électronique Le bracelet de Nicolas Sarkozy a été posé le 7 février, mais il devrait vite pouvoir être retiré. L'ancien président de la République pourrait être avantagé par son âge.

À peine posé et déjà retiré ? Nicolas Sarkozy pourrait finalement passer moins d'un an avec son bracelet électronique à la cheville. L'ancien président s'est vu poser ce bracelet vendredi 7 février, marquant le début de la peine de prison ferme d'un an dans l'affaire dite des écoutes, qu'il avait pourtant mené jusqu'à la Cour de cassation. Selon les termes définis par le juge d'application des peines (JAP) le 28 janvier, il devra rester chez lui, dans son domicile du XVIᵉ arrondissement de Paris avec une autorisation de sortir de 8 heures à 20 heures, et jusqu'à 21h30 les jours de procès. En effet, il est poursuivi pour des soupçons de financement libyens de sa campagne présidentielle (victorieuse) de 2007 et son procès est en cours.

Une libération conditionnelle à venir ?

Mais voilà, si cette condamnation est exceptionnelle pour un ancien président, elle pourrait aussi être bien plus courte que prévu. En effet, Nicolas Sarkozy a eu 70 ans le 28 janvier 2025 et il pourrait profiter de son âge pour avoir accès à une libération conditionnelle. Bien que les contraintes liées à sa peine de prison ferme soient tout de même très limitées par rapport à un détenu en prison, il pourrait bien s'en passer.

Comme le dit la loi, "si la personne condamnée a plus de 70 ans, elle peut obtenir une libération conditionnelle quelle que soit la durée de la peine qui lui reste à effectuer". Il peut donc la demander dès aujourd'hui, le samedi 8 février. Plusieurs conditions restent nécessaires pour qu'une libération conditionnelle soit accordée, et Nicolas Sarkozy semble toutes les réunir. Il doit justifier d'un logement et de sa réinsertion, comme avec une thérapie par exemple. De plus, "une telle libération n'est pas accordée en cas de risque de renouvellement de l'infraction", ce qui a peu de chance d'arriver vu le cas bien spécifique de cette affaire, "ou de trouble grave à l'ordre public".