Macron : 26 000 euros de maquillage en 3 mois, la facture qui fait tache
[Mis à jour le 24 août 2017 à 22h15] Il y a un an, le salaire du coiffeur de François Hollande était pointé du doigt. Selon Le Canard enchaîné, Olivier B., "coiffeur personnel du chef de l'État" gagnait 9 895 euros bruts par mois. Son "CDD de cinq ans lui vaut une rémunération brute cumulée de 593 700 euros." À en croire l'hebdomadaire, l'Élysée confirmait le montant, justifiant ce choix par les conditions de travail du coiffeur : grande amplitude horaire, déplacements... Aujourd'hui, c'est Le Point qui révèle les factures maquillage du nouveau président de la République, Emmanuel Macron.
VIDEO. La très chère maquilleuse d'Emmanuel Macron
26 000 euros en trois mois de présidence. Le montant a de quoi faire réagir. Selon l'hebdomadaire, qui affirme s'être procuré deux factures de 10 000 et 16 000 euros, Natacha M., telle est son identité, gagnerait toutefois moins que la maquilleuse de François Hollande. Engagée bien avant qu'Emmanuel Macron n'accède à l'Élysée, Natacha M., qui s'occupait du candidat Macron pendant la campagne, n'aurait pas été salariée par l'Élysée après la victoire de son client.
Vers un CDD longue durée
Ainsi, la maquilleuse d'Emmanuel Macron doit encore déduire ses charges des 26 000 euros perçus alors que la maquilleuse de François Hollande était quant à elle payée 6 000 euros nets par mois, soit un coût de 30 000 euros par trimestre pour l'Élysée. Selon Vanity Fair, Marina Michelet, maquilleuse de Nicolas Sarkozy, était pour sa part rémunérée 8 000 euros mensuels environ. L'ex-Président s'était dans un premier temps essayé aux prestations extérieures "avant d'être rattrapé par la Cour des comptes et d'embaucher une salariée", rapporte franceinfo.
Selon un conseiller du chef de l'État interrogé par franceinfo, qui confirme les dires du Point, pour Emmanuel Macron, "il s'agit de prestations extérieures intervenues sur les derniers mois et qui correspondent à l'urgence du moment après son arrivée à l'Élysée." Dans l'entourage de Macron, on admet que cela "a permis d'évaluer les besoins au niveau des prestations et de prendre du recul pour réfléchir à un dispositif moins onéreux". De son côté, franceinfo croit savoir qu'un "CDD de longue durée" pourrait voir le jour.