Le fils de Balkany en prison : Patrick Balkany reçoit une avalanche de soutiens

Le fils de Balkany en prison : Patrick Balkany reçoit une avalanche de soutiens Après la mise en détention provisoire du fils de Patrick Balkany, le maire de Levallois-Perret s'est exprimé sur Facebook, et a reçu le soutien de (très) nombreux habitants de sa ville, indignés.

Suite au placement en détention provisoire d'Alexandre Balkany en début de semaine, Patrick Balkany s'est exprimé, assez rapidement sur le sujet. Le maire de Levallois-Perret a publié un communiqué hier sur Facebook pour "exprimer (son) incompréhension et (son) indignation devant l'acharnement d'une violence hors du commun dont notre famille est victime" à quelques semaines de la présidentielle 2017. Il affirme aussi qu'Alexandre Balkany n'a jamais eu de lien avec les activités politiques du couple, avant de remercier les personnes qui les ont soutenus.

En réponse à ce communiqué, une centaine de commentaires où beaucoup de personnes font part, eux-aussi, de leur indignation. Pas contre le couple Balkany et leur fils – à qui ils témoignent tout leur soutien et leur amitié – mais envers le système judiciaire et le traitement que les médias leur accordent. D'après eux, cette justice "à deux vitesses" ferait preuve "d'acharnement" allant jusqu'au "harcèlement" et au "lynchage" des Balkany.

Extrait de commentaires figurant sur la page Facebook de Patrick Balkany © Capture d'écran Facebook

Le fils Balkany dort en prison

Alexandre Balkany, 36 ans, a dirigé une société de poker en ligne, puis une société de petites annonces sur internet. En 2016, il a été accusé d'avoir aidé ses parents à cacher au fisc la possession d'une villa à Marrakech en signant des contrats de bail fictifs. Mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale le 4 mai 2016, Alexandre Balkany avait été placé sous contrôle judiciaire avec une caution de 100 000 euros à payer. Seulement, il a contesté le montant de cette caution, avant de n'en payer que 60 000 euros. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris a donc décidé lundi de révoquer le contrôle judiciaire et de le placer en détention provisoire à Fleury-Mérogis.