Benjamin, Ugo, Alice, Joachim... Les enfants de Manuel Valls tenus à l'écart des médias

Benjamin, Ugo, Alice, Joachim... Les enfants de Manuel Valls tenus à l'écart des médias Manuel Valls a tout fait pour préserver ses quatre enfants, Benjamin, Ugo, Alice et Joachim. Ils se sont toutefois retrouvés au coeur d'une polémique en juin 2015.

[Mis à jour le 6 janvier 2017 à 18h38] Manuel Valls tient à préserver sa vie privée. S'il s'est affiché à plusieurs reprises au bras de sa femme Anne Gravoin, il n'expose en revanche jamais ses enfants aux flashs des appareils photos. Le candidat à la primaire de la gauche est le père de quatre enfants dont on sait finalement très peu de choses : Benjamin, né en 1991, Ugo, né en 1993, et deux faux jumeaux, Alice et Joachim, nés en 1999. Des enfants qui sont tous issus de son premier mariage, en 1987, avec Nathalie Soulié, une discrète professeur des écoles. Après son divorce, l'ancien Premier ministre s'est remarié avec la violoniste Anne Gravoin, en 2010. La petite famille recomposée vit désormais à Paris, dans le quartier de la Bastille, dans un appartement cosy appartenant à Anne Gravoin.

Malgré les précautions de Manuel Valls, ses enfants ont été mis sous le feu des projecteurs en juin 2015. Le Premier ministre était alors critiqué par l'opposition pour avoir utilisé le Falcon présidentiel pour faire un aller-retour à Berlin afin d'assister à la finale de la Champions League. Une nouvelle information embarrassante avait ensuite été révélée par BFMTV : il avait emmené avec lui deux de ses quatre enfants. Matignon avait indiqué que les deux bambins n'avaient pas alourdi le coût du voyage. On ne sait pas lesquels de ses enfants ont accompagné le chef du gouvernement dans la capitale allemande pour assister au match de l'année entre le FC Barcelone et la Juventus de Turin. 

Les enfants de Valls, cible de la droite

A la suite de cette révélation, la droite a dénoncé un mélange des genres, s'engouffrant dans la brèche pour mitrailler le candidat de la présidentielle 2017. Déjà, le fait que le Premier ministre emprunte le Falcon présidentiel pour assister à un match de football avait fait tiquer. Mais le président François Hollande avait vite fait d’éteindre la polémique naissante, arguant qu’il s’agissait d’un déplacement professionnel car Manuel Valls avait été invité par le président de l’UEFA, Michel Platini. Avec qui, d’ailleurs, il devait avoir une réunion, si on en croit le chef de l’Etat. Des informations qui avaient été remises en cause dans le Canard Enchaîné daté du mercredi 10 juin 2015.

"Manuel Valls présent pour la finale de la Ligue des Champions : la polémique fait rage autour..."

C’est donc la présence des deux enfants du locataire de Matignon qui interrogeait. Manuel Valls a-t-il fait voyager ses proches au frais du contribuable ? L’entourage du Premier ministre assurait que la présence des enfants dans l’avion "n’ajoutait strictement rien au coût de l’affrètement de l’appareil". Pas suffisant pour calmer la droite et l’extrême droite, qui n’ont pas manqué cette opportunité pour critiquer vertement Manuel Valls. Face à la polémique, Manuel Valls a finit par rembourser le voyage de ses enfants, un coût qu'il a estimé à 2500 euros. Une somme qui correspondrait au tarif des billets sur un vol commercial. "Si c'était à refaire, je ne le referai pas", a-t-il par ailleurs déclaré lors d'une conférence de presse à l'occasion d'un déplacement à la Réunion.

Le fils de Manuel Valls agressé en 2010

Le fils de Manuel Valls avait été rapidement mentionné dans les médias en décembre 2010 après avoir été victime d'une agression. A l'époque, son prénom n'avait été communiqué. Le jeune garçon a été pris à partie par deux personnes à la sortie de son lycée de Corbeil-Essonnes, vers 12h30. Ses agresseurs l'ont immobilisé, l'ont frappé puis sont partis avec son téléphone portable, sa carte de transports et son lecteur MP3. Le mobile n'était donc pas politique, rapportait à l'époque Le Parisien. "Il a subi ce qui arrive à d'autres malheureusement", avait commenté Manuel Valls, alors député-maire d'Evry.