Sophie Nyweide : de quoi est morte l'actrice, ex-enfant star d'Hollywood ?
Elle a commencé le cinéma à l'âge de 6 ans dans le rôle-titre du film Bella, en 2006. L'ex-enfant star d'Hollywood Sophie Nyweide est décédé lundi 14 avril à l'âge de 24 ans. Son corps a été découvert tôt le matin, aux alentours de 4 heures, sur la rive d'une rivière dans l'État du Vermont, aux Etats-Unis. Sa famille a annoncé la nouvelle ce mardi 22 avril.
Selon les informations de la police locale relayées par DH, le corps de la jeune femme se trouvait à proximité d'un abri de fortune fabriqué avec des branches. Un lieu qu'elle fréquentait régulièrement, souvent accompagnée, bien qu'elle n'y résidait pas.
Shelly, sa mère, a confié à TMZ : "À ma connaissance, elle consommait de la drogue et était une petite fille. Elle était avec d'autres personnes au moment de sa mort. Je ne les connaissais pas". Les causes exactes de son décès restent à ce jour inconnues. Une autopsie et des analyses toxicologiques sont en cours. Les résultats sont attendus dans les six à huit semaines à venir. Une enquête a été ouverte et la piste criminelle n'est pas écartée pour l'instant. L'homme qui aurait été présent dans l'abri n'a pas été identifié, mais il ne serait pas considéré comme suspect à ce stade, toujours d'après DH.
"Vulnérable aux abus", selon ses proches
Dès son plus jeune âge, elle avait donné la réplique à Jessica Alba dans An Invisible Sign, à James Franco dans Shadows & Lies, ou encore à Russell Crowe dans Noah. Avant ses dix ans, elle avait déjà tourné dans une dizaine de films.
"Sophie était une fille, petite-fille, sœur, amie et toute nouvelle tante très aimée", écrit sa famille dans un avis de décès. "Créative, sportive et d'une maturité impressionnante, Sophie a accompli tant de choses durant le court passage de sa vie sur terre". Les proches de l'actrice soulignent également qu'elle était "une personne douce et confiante", ce qui l'aurait rendue "vulnérable aux abus". La jeune actrice "s'automédiquait pour faire face à tous les traumatismes et la honte qu'elle ressentait en elle", ce qui "a entraîné sa mort". "Elle a répété à plusieurs reprises qu'elle 's'en sortirait' toute seule et a été obligée de rejeter le traitement qui aurait pu lui sauver la vie." peut-on également lire.
Plutôt que des fleurs, la famille a souhaité que des dons soient adressés au RAINN (Rape, Abuse & Incest National Network), principale organisation de lutte contre les violences sexuelles aux États-Unis, d'après le Parisien.