Donald Trump : bien placé pour l'emporter ? Résultats des sondages
Fort dans les Swing states, Donald Trump gagne du terrain au niveau national à l'approche du scrutin, mais reste derrière sa concurrente démocrate. Suffisant pour remporter cette présidentielle américaine ?
L'élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre prochain, et à deux semaines du scrutin, Donald Trump et Kamala Harris se tiennent dans un mouchoir de poche dans les intentions de vote. Le Républicain est légèrement en retard au niveau national selon le site d'analyse politique 538, du média américain ABC News, avec 46,7 % des suffrages potentiels contre 48,1 % pour sa concurrente (au 28 octobre). Selon l'agrégateur 270towins, Donald Trump est donné à 47,2 %, contre 48,1 % pour Kamala Harris (au 29 octobre).
Mais il est plus intéressant de regarder du côté des "swing states", ces Etats dont le résultat de l'élection varie en fonction des scrutins, oscille au fil des années entre la droite et la gauche. Ils sont qualifiés d'Etats pivots, qui décideront de l'issue de scrutin. Et depuis ces derniers jours, le candidat républicain est en tête dans tous ces fameux swing states. Pour convaincre les électeurs républicains acquis à sa cause, mais aussi les électeurs encore indécis, le candidat républicain à la Maison Blanche mise sur un programme bien identifié à la droite américaine sur le plan économique ou au sujet de l'immigration. Il a ainsi promis d'œuvrer à la relocalisation des entreprises et industries aux Etats-Unis et de lancer "la plus grande opération d'expulsion" de migrants de l'histoire.
Donald Trump dans les sondages
Si les sondages nationaux donnent un léger avantage à la Démocrate, de 0,9 à 1,4 point, c'est à l'échelle des Etats que le scrutin va se jouer, notamment autour de 7 Etats qui changent de couleur politique d'une élection à l'autre : les swing states. Donald Trump arrive en tête dans tous les Swing states, sans exception selon la compilation des sondages réalisée par RealClear Politics, alors que cette dernière était encore devant dans deux d'entre eux, il y a moins de deux semaines. Attention, rien n'est joué dans ses territoires : l'avance Trump oscille entre +0,1 point (Michigan) et 2,3 points de pourcentage (Géorgie). La bataille s'annonce ainsi très serrée entre les deux candidats. D'autres territoires sont regardés de près, car à fort enjeu, comme la Floride qui compte 30 grands électeurs et dans lequel Donald Trump et en tête avec 51 % des intentions de vote, contre 44 % pour sa concurrente démocrate.
Meeting en Pennsylvanie : Trump cajole les Latinos et minimise les propos sur Porto Rico
Mercredi 30 octobre 2024. Ce mardi, Donald Trump était présent à Allentown, en Pennsylvanie pour un meeting attendu dans cette ville qui compte une forte communauté Latino. L'ex-présidnt a tenté de minimiser les propos racistes tenus par un humoriste lors d'un précédant meeting au Madison Square Garden de New York, affirmant que Porto Rico n'était rien d'autre qu'une "île flottante d'ordures". "Personne n’aime la communauté latino et notre communauté de Porto Rico plus que moi", a pourtant affirmé Trump à Allentown.
À l'extérieur de la salle, une cinquantaine de manifestants attendaient Trump en brandissant des pancartes : "Les immigrés font la grandeur de l'Amérique", ou encore "Trump, fuera", qui peut être traduit par "Trump, dehors". Donald Trump sait pertinemment que l'Etat de Pennsylvanie, un Swing state, fait partie des Etats clés qui décident du sort de l'élection américaine. Son meeting était l'occasion de tenter un dernier coup de poker dans ce territoire très partagé entre républicains et démocrates. Pour l'instant, Trump devance très légèrement Harris dans les sondages (48,1 % contre 47,6 %), à moins d'une semaine du scrutin.
"Effusion de sang", "misère", "chaos".. Trump détruit le bilan de Harris
Mardi 29 octobre 2024. Dans un discours prononcé à Mar-a-Lago, l'ancien président Donald Trump a déclenché mardi une série d'attaques familières contre la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris avant son discours dans l'Ellipse, ce mardi soir. Trump a déclaré que Harris "avait effacé nos frontières" et "décimé la classe moyenne", ajoutant que "l’effusion de sang" et la "misère" avaient pris le dessus dans les villes américaines et que le "chaos" s’était déchaîné partout dans le monde.
Les remarques de Trump, qui ont été présentées comme une "pré-réfutabilité" au discours de Harris de ce soir, ressemblaient à son habituel discours anti-démocrates. Il n’a jusqu’à présent pas abordé les commentaires controversés tenus par un comédien lors d’un rassemblement au Madison Square Garden de New York, qui a qualifié Porto Rico d’"île flottante d’ordures".
En cas de défaite, Donald Trump prêt à sortir l'artillerie lourde pour contester les résultats
Mardi 29 octobre 2024. Donald Trump se prépare déjà à mener une opération inédite en cas de défaite lors de l'élection présidentielle américaine pour contester les résultats. "Le cauchemar ne serait pas un grand 6 janvier centralisé, à l'instar de l'assaut contre le Capitole en 2021, mais une prolifération de petits 6 janvier", indique Le Monde. Entre une annonce précipitée d'une hypothétique victoire, des blocages locaux par ses partisans de la certification des résultats, ainsi que des violences isolées, le parti républicain semble prêt à toute éventualité.
Dans ce climat, des moyens colossaux seront déployés le jour de l'élection, le 5 novembre prochain. Des rues seront fermées, les patrouilles de police renforcées, et des snipers seront positionnés sur le toits de certains bâtiments comme dans le comté de Maricopa (Arizona). De plus, comme les règles de dépouillement ne sont pas les mêmes en fonction des Etats, une cinquantaine de comtés sensibles ont été identifiés dans les 7 Swing states qui décideront du sort de cette élection. Dans certains territoires, considérés comme les plus à risques, des incidents on déjà eu lieu. Deux urnes servant pour les votes anticipés ont été incendiées à Portland (Oregon) ce lundi et à Vancouver (Washington).
Enfin, selon le Wall Street Journal, près de 140 millions de dollars auraient été investis dans une cinquantaine d'organisations pour contester le résultat des élections par anticipation d'une possible défaite contre Kamala Harris. Un projet qui repose notamment sur une majorité de juges conservateurs à la Cour suprêmes Etats-Unis (six sur neuf). "Près d’un républicain sur cinq estime qu’en cas de défaite, Donald Trump devrait dénoncer les résultats et tenter par tous les moyens de parvenir à la fonction suprême", indique Le Monde.
Que prévoit le programme de Trump pour l'environnement ?
Lundi 28 octobre 2024. Concernant l'environnement, l'ex-président des Etats-Unis pourrait être tenté de lever toutes les régulations possibles s'il venait à accéder à la Maison Blanche. "Pour chaque nouvelle régulation, nous éliminerons au minimum 10 anciennes lois, et franchement on n'aura aucun mal à le faire", assurait-il au début du mois de septembre. "Je mettrai rapidement fin à la grande arnaque verte" a-t-il déjà promis en cas de second mandat. "On va forer (du pétrole) comme des malades" a-t-il annoncé à ses partisans, de manière à faire "baisser très rapidement les prix de l'énergie".
Un meeting de Trump marqué par des propos racistes, et comparé à un rassemblement nazi
Lundi 28 octobre 2024. Ce dimanche, se tenait un meeting très attendu pour le camp républicain dans la mythique salle du Madison Square Garden de New-York. Un rassemblement qui posait problème avant même son lancement en raison d'un rassemblement nazi qui s'était tenu dans la même salle en 1939. En effet, une organisation américaine pro-hitlérienne, le Bund germano-américain avait organisée un meeting au Madison Square Garden. Une similitude dénoncée par Hillary Clinton sur CNN, ancienne adversaire de Donald Trump en 2016.
Devant une assemblée chauffée à blanc composée de 20 000 sympathisants, le meeting a été marqué par de nombreux propos polémiques concernant les immigrés et certaines communautés des Etats-Unis, que ce soit de la part de Trump lui-même ou par l'intermédiaire de certains de ses intervenants.
L'ancien animateur de Fox News, Tucker Carlson a qualifié la vice-présidente des Etats-Unis de "samoane-malaysienne à faible quotient intellectuel". En réalité, Kamala Harris a des origines jamaïcaines par son père et indiennes par sa mère. Un conseiller de Trump, Stephen Miller n'a lui pas hésité à lancer que : "l’Amérique est pour les Américains et les Américains seulement", avant qu'un militant ne qualifie Harris "d'antéchrist" en brandissant un crucifix sous les applaudissements du public.
Ce que propose Trump pour "sceller la frontière" et "arrêter l'invasion de migrants"
Vendredi 25 octobre 2024. Si Donald Trump et les Républicains sont connus pour leurs positions fermes et conservatrices vis-à-vis de l'immigration, qu'en est-il vraiment de leurs propositions au sujet du contrôle des frontières américaines ? Dans les faits, l'ex-président des Etats-Unis propose un plan agressif pour "mettre fin aux politiques d'ouverture des frontières qui ont ouvert les vannes vers un raz-de-marée d'étrangers illégaux, de drogues mortelles et de criminalité liée aux migrants", peut-on lire dans le programme de Donald Trump pour l'élection présidentielle américaine 2024, intitulé sans surprise : Make America great again. Un plan qui fait partie du chapitre numéro 2 de son projet : "sceller la frontière et arrêter l'invasion des migrants".
Pour se faire, le parti républicain, s'il venait à accéder à la Maison Blanche en novembre prochain, entend d'abord rétablir toutes les politiques frontalières de l'administration Trump, et mettra fin à toutes les libérations d'étrangers illégaux vers l'intérieur. "Nous achèverons le mur frontalier, transférerons une grande partie de l’application de la loi fédérale vers l’application de la loi sur l’immigration et utiliserons une technologie de pointe pour surveiller et sécuriser la frontière. Nous utiliserons toutes les ressources nécessaires pour arrêter l’invasion, notamment en déplaçant des milliers de troupes actuellement stationnées à l’étranger vers notre propre frontière sud", indique le programme officiel. La marine américaine pourrait aussi être déployée "pour imposer un blocus total sur le fentanyl (drogue) dans les eaux de notre région".
Trump compare l'UE à une "mini Chine", qui traite "très, très mal" les Etats-Unis
Vendredi 25 octobre 2024. Durant une interview ce jeudi, Donald Trump n'a pas manqué d'adresser une petite pique à l'Europe. L'ex-président des Etats-Unis a comparé l'Union européenne à une "mini Chine" sur le plan commercial, en raison du manque d'opportunités, selon lui, pour les produits américains sur le marché européen. "Ils ne prennent pas nos voitures, ils ne prennent pas nos produits agricoles, ils ne prennent rien", a-t-il lancé. "Vous savez, l'UE, c'est une mini Chine, mais pas si mini que ça (...) Ils nous traitent très, très mal", a-t-il poursuivi. La position du martyr, régulièrement utilisée par le républicain est visiblement à nouveau de sortie.
Rappelons que depuis la loi de 1974 sur le commerce extérieur des Etats-Unis, le président américain a la possibilité d'imposer des quotas et des tarifs douaniers jusqu'à 15 % plus élevés pendant 150 jours aux pays qui présentent des excédents importants dans leur balance des paiements avec les Etats-Unis. S'il retournait à la Maison Blanche, Trump pourrait donc aller plus loin que les 10 % annoncés jusqu'alors. De quoi engendrer une véritable guerre économique et commerciale entre les USA et l'UE. Toutefois, ce scénario apparaît encore comme peu probable, notamment car l'UE reste le premier partenaire commercial des Etats-Unis.
"J’ai besoin du genre de généraux qu’avait Hitler" : Donald Trump nie avoir tenu ses propos
Vendredi 25 octobre 2024. Comme révélé par CNN, Donald Trump a nié ce jeudi avoir déclaré : "J’ai besoin du genre de généraux qu’Hitler avait", et il a critiqué The Atlantic lorsqu'il a été interrogé sur les commentaires rapportés. Dans un restaurant cubain de Las Vegas, CNN a interrogé l'ex-président des Etats-Unis sur les reportages de The Atlantic et sur ses supposés commentaires. "Non, je n'ai jamais dit ça. Je ne dirais jamais ça. C’est un torchon, qu’il invente des histoires. Il l’a déjà fait. C’est un magazine en faillite. Juste avant les élections, c’est juste un magazine en faillite", a lâché le candidat républicain.
Alors que ce dernier s'apprêtait à quitter l'établissement, CNN a interrogé Donald Trump sur une phrase polémique que ce dernier aurait prononcée : "Hitler a fait de bonnes choses aussi", après que John Kelly, l’ancien chef de cabinet de Trump à la Maison Blanche, ait déclaré au New York Times qu’il avait fait ce commentaire plus d’une fois. Donald Trump "fit une pause", puis "se retourna", indique le média, pour déclarer : "Je ne l'ai jamais dit". Dans la dernière ligne de droite de l'élection, sans grande surprise, force est de constater que Donald Trump nie en bloc toutes les accusations le visant.
Trump en campagne en Arizona et au Nevada pour tenter de creuser l'écart
Jeudi 24 octobre 2024. Donald Trump poursuit sa campagne à travers le pays ce jeudi. L'ex-président des Etats-Unis se rend dans deux Etats de la Sunbelt : l'Arizona et le Nevada (deux Swing states). Des territoires dans lesquels il est pour l'instant en tête selon la compilation des derniers sondages réalisée par RealClear Politics. Le parti républicain espère donc creuser l'écart dans ces territoires pivots de l'élection qui pourraient bien faire pencher la balance en la faveur de l'ancien magnat de l'immobilier américain.
Il s'exprimera d'abord lors d'un rassemblement électoral à Tempe, en Arizona, sur l'inflation et les prix des articles ménagers. Il se rendra ensuite à Las Vegas pour prononcer un discours lors du rassemblement "United for Change" organisé par Turning Point PAC et Turning Point Action. L’événement devrait se concentrer sur "la célébration de la communauté des Américains d’origine asiatique et des îles du Pacifique (AAPI) tout en favorisant l’engagement civique", selon le site de l'évènement.
Trump accusé d'agression sexuelle par une ex-mannequin
Jeudi 24 octobre 2024. Donald Trump est accusé d'avoir agressé sexuellement une mannequin rencontrée grâce à Jeffrey Epstein pendant les années 1990, indique le Guardian ce mercredi. Une agression qui aurait eu lieu dans la Trump Tower, à New York, en 1993 selon les dires de la mannequin. L'ex-magnat de l'immobilier aurait mis ses mains "partout" sur des seins, sur sa taille et sur ses fesses. Elle reconnaît avoir été "profondément troublée".
Des allégations niées par l'attachée de presse de la campagne de Donald Trump, Caroline Leavitt : "Il est évident que cette fausse histoire a été inventée par la campagne de Kamala Harris", dit-elle. Selon le Guardian, la mannequin Stacey Williams avait déjà parlé de ce qu'elle dénonce aujourd'hui sur ses réseaux sociaux. Elle les détaille désormais dans une conversation en ligne sur un groupe appelé "Survivors for Kamala". "L'idée que ce monstre retourne à la Maison Blanche est mon pire cauchemar" explique-t-elle. Elle affirme avoir été victime d'un "jeu tordu" entre Trump et Epstein, puissant financier et délinquant sexuel américain.
"Une approche dictatoriale du gouvernement", Trump attaqué par un ex-chef de cabinet
Mercredi 23 octobre 2024. L'ex-chef de cabinet de Donald Trump pas tendre avec son ancien supérieur. Dans une interview accordée au New York Times ce mardi, John Kelly affirme que le candidat républicain à l'élection présidentielle "préfère assurément une approche dictatoriale du gouvernement". Selon lui, l'ancien magnat de l'immobilier "n’a jamais accepté le fait qu’il n’était pas l’homme le plus puissant du monde – par 'puissance', je veux dire la capacité de faire ce qu’il voulait, quand il voulait", précise-t-il. Un article du magazine The Atlantic cite également John Kelly, ce dernier se souvenant d'un échange avec Donald Trump concernant la loyauté des généraux d'Adolf Hitler. Des propos démentis par plusieurs membres de l'équipe de campagne du républicain.
Ces propos font écho à ceux de Mark Milley, ancien chef d'état-major des forces armées sous Trump lors de la dernière année de son mandat. Milley indiquait lui, fin 2023, que Trump était "un fasciste jusqu'à la moelle" dans le Washington Post. Ces sorties vont-elles fragiliser le républicain dans la course à la Maison Blanche ? Pour l'heure, le duel est extrêmement serré avec Kamala Harris, les deux candidats se tiennent dans un mouchoir de poche : 49 % contre 48 % des intentions e vote en faveur de la démocrate.
Trump poursuivi en diffamation par les "cinq de Central Park"
Mardi 22 octobre 2024. Condamnés à tort pour le viol d'une joggeuse à New-York en 1989, les "cinq de Central Park", comme ils sont surnommés, ont passé entre 6 et 13 ans en prison avant que le réel auteur des faits ne se dénonce et reconnaisse l'agression de la jeune femme laissée pour morte. Les cinq hommes noirs et hispaniques ont décidé de poursuivre Donald Trump en diffamation pour ses commentaires sur l'affaire lors du débat présidentiel entre le républicain et sa concurrente Kamala Harris, en septembre dernier.
Pour rappel, peu après les faits, Donald Trump alors dans ses affaires immobilières avait acheté une page de publicité dans des journaux de la ville appelant au rétablissement de la peine de mort dans l'Etat. En 2014, ces cinq hommes ont obtenu 41 millions de dollars de dédommagements de la justice américaine. Pendant le débat entre Trump et Harris en septembre 2024, le Républicain avait affirmé à tort que les cinq hommes avaient "plaidé coupable" et que la victime était morte. Une affirmation que les "cinq de Central Park" reprochent à l'ex-président des Etats-Unis. Ils ont déposé une plainte contre Donald Trump en Pennsylvanie, Etat et Swing state où s'était déroulé le seul et unique débat de cette campagne.
En Caroline du Nord, Trump courtise l'électorat chrétien
Mardi 22 octobre 2024. Présent en Caroline du Nord ce lundi pour l'évènement Believers and Balots, Donald Trump a cette fois-ci tenté de convaincre un électorat religieux. Et il est plutôt rare d'entendre parler l'ex-président des Etats-Unis de religion, voilà pourquoi ce déplacement était relativement important à deux semaines su scrutin. "En repensant au parcours et aux événements de ma vie, je reconnais maintenant que c'est la main de Dieu qui m'a conduit là où je suis aujourd'hui", a déclaré Trump.
Concernant la tentative d'assassinat dont il a été victime cet été en Pennsylvanie, il indique que ce jour-là, sa "foi a pris un nouveau sens (...) essentiellement par ce qui semblait être une main surnaturelle". "J'aimerais penser que Dieu m'a sauvé dans un but, celui de rendre notre pays plus grand que jamais" a-t-il ajouté. Pour rappel, la Caroline du Nord fait partie des 7 Swing states de cette élection présidentielle américaine, autrement dit, un Etat indécis dans lequel la couleur politique change d'un scrutin à l'autre. Pour l'heure, le Républicain est en tête dans cet Etat (48,4 % des intentions de vote contre 47,9 % pour Kamala Harris, selon RealClear Politics).
Un million d'euros par jour contre un vote Trump, le cadeau délirant d'Elon Musk
Lundi 21 octobre 2024. L'aide d'Elon Musk, directeur général du réseau social X, anciennement Twitter, ou encore de SpaceX, à destination de Donald Trump pour tenter de rassembler un plus large électorat et faire élire l'ex-président des Etats-Unis ne semble plus avoir de limite. Le milliardaire était à Pittsburgh ce dimanche pour sa dernière étape dans l’État charnière de Pennsylvanie, et après avoir fait un don de 75 millions de dollars pour aider Trump à être réélu, il a affirmé être prêt à faire don d'un million de dollars à un électeur partisan de Donald Trump par jour jusqu'au scrutin du 5 novembre prochain. Seules contreparties exigées pour recevoir le chèque : habiter et voter dans un Swing state, être inscrit sur les listes électorales et voter pour le candidat républicain.
Dans le détail, l'opération annoncée par Musk est encore plus habile que ce dont elle en a l'air. Il est également impératif de signer une pétition défendant le port d'arme pour participer à cette "loterie". Pour être tiré au sort, et recevoir un premier chèque de 47 euros (en plus du million d'euro par jour), il est également obligatoire de renseigner son propre numéro de téléphone et celui d'un "parrain", un électeur du même Etat, potentiellement attiré par les mêmes idées conservatrices. Pour permettre à l'équipe de campagne de Trump de vérifier l'identité du receveur, il doit enfin accepter d'être contacté par téléphone par l'équipe du candidat républicain. Pour la somme dérisoire de 47 euros, Elon Musk se paie le luxe de détenir deux numéros de téléphones de votants conservateurs dans les Etats clés de l'élection, susceptibles d'être appelés pour s'assurer qu'ils se rendront bien voter, et qui pourraient convaincre les derniers indécis autour d'eux .
Selon certains experts, cette opération est interdite et s'apparente à l'achat de votes, car elle viole la loi électorale fédérale interdisant les paiements pour l'inscription sur les listes électorales. Dimanche 20 octobre, la gagnante était une femme nommée Kristine Fishell, qui descendait du balcon du théâtre vêtue d’un T-shirt rouge Trump alors que Musk attendait sur scène. Elle l'a remercié, non seulement pour l'argent, mais aussi pour "la richesse et la responsabilité que vous utilisez pour sauver la liberté d'expression". Pendant l'évènement, Musk a multiplié les fake news concernant la campagne de Donald Trump, affirmant notamment que "la Constitution est littéralement attaquée", et que si Trump ne l'emportait pas, "je crains que nous ayons un État à parti unique qui ressemblera à la Californie, mais en réalité pire", a-t-il déclaré.
Immigration, criminalité.. Un "déluge vertigineux de fausses informations" de la part de Trump
Vendredi 18 octobre 2024. Selon les informations de CNN, "l’ancien président Donald Trump ment sur toute une série de sujets au cours du dernier mois de l’élection présidentielle", et particulièrement pendant les deux dernières semaines, au mois d'octobre. La chaîne révèle toutefois que c'est principalement sur le thème de l'immigration que des informations erronées sont affirmées par le magnat de l'immobilier. Criminalité, bilan de Kamala Harris, son propre bilan... Autant de sujets sur lesquels Donald Trump accumulerait un "déluge vertigineux de fausses affirmations", selon la chaîne.
D'abord, sur le rôle frontalier de Kamala Harris. Trump a affirmé à plusieurs reprises que le président Joe Biden en avait fait un "tsar des frontières" et a déclaré qu’"elle était en charge de la frontière". Ce qui est totalement faux. La sécurité des frontières étant sous la responsabilité de la Sécurité intérieure, et d'Alejandro Mayorkas. Joe Biden a simplement demandé à Kamala Harris de diriger la diplomatie avec le Salvador, le Guatemala et le Honduras pour tenter de remédier aux conditions qui ont poussé leurs citoyens à tenter d’émigrer aux États-Unis.
Donald Trump a également réitéré une fausse affirmation selon laquelle Kamala Harris n'est "même jamais allée" à la frontière des Etats-Unis. Pourtant, Harris s'est rendu à la frontière en tant que vice-présidente, au Texas à la mi-2021, puis de nouveau en Arizona le mois dernier. L'affirmation de Donald Trump est donc fausse depuis trois ans.
"Qui d’autre dans l’histoire a reçu autant d’argent ?", Trump se paie Zelensky
Vendredi 18 octobre 2024. L'ex-président des Etats-Unis accordait ce jeudi une interview à Patrick Bet-David, auteur du podcast PBD. "Je pense que Zelensky est l’un des meilleurs traders que j’ai jamais vu. Chaque fois qu’il vient, nous lui donnons cent milliards de dollars", a-t-il déclaré, au sujet de l'aide américaine distribuée à l'Ukraine depuis le début de la guerre avec la Russie.
"Qui d’autre dans l’histoire a reçu autant d’argent ? Cela n’est jamais arrivé auparavant". "Et cela ne veut pas dire que je ne veux pas l’aider, parce que je me sens vraiment désolé pour ces gens. Mais il n’aurait jamais dû permettre que cette guerre commence. Cette guerre est une défaite". D'après le magnat de l'immobilier américain, l'Ukraine a déjà perdu la guerre.
"L’Ukraine, n’est plus l’Ukraine. Presque toutes les villes ont été rasées. Tous ces beaux dômes dorés reposent sur leurs flancs, brisés en morceaux (...) Cela aurait dû être réglé avant le début, cela aurait été si simple", a-t-il poursuivi. Il en a aussi profité pour réaffirmer son ambition de mettre fin à cette guerre s'il venait à briguer un second mandat à la Maison Blanche.
"À Springfield, ils mangent des chiens", Trump refuse de revenir sur ses fausses allégations
Jeudi 17 octobre 2024. À la mairie d'Univision, ce mercredi, Donald Trump a refusé de revenir sur les fausses allégations selon lesquelles des migrants haïtiens de Springfield mangeraient des animaux de compagnie dans l'Ohio, devant des électeurs latinos indécis alors que cette information a été rejetée par les dirigeants locaux et étatiques des deux partis.
Lorsqu’un membre de l’auditoire lui a demandé s’il croyait vraiment à l’histoire de Springfield, Trump a insisté sur le fait qu’il ne faisait que "dire ce qui avait été rapporté". "Tout ce que je fais, c'est rapporter", a déclaré l'ex-président des Etats-Unis, ne partageant ses sources que pour citer des "journaux". Le magnat de l'immobilier a également, toujours sans la moindre preuve à l'appui, a affirmé que la communauté des migrants "mange aussi d’autres choses qu’elle n’est pas censée manger".
Trump va travailler dans un McDonald's ce week-end
Mercredi 16 octobre 2024. Après les déclarations de sa concurrente à la Maison Blanche ayant affirmé avoir travaillé chez McDonald’s pendant ses études, Donald Trump se rendra ce week-end dans l’un des restaurants de l’enseigne pour y préparer des frites en Pennsylvanie. L'objectif pour le Républicain étant de décrédibiliser Kamala Harris, qui avait évoqué son expérience au sein de l'enseigne de restauration rapide dans son clip de campagne pour rappeler qu'elle est issue de la classe moyenne.
Ces derniers temps, les pro-Trump ont même accusé la candidate démocrate d'avoir menti et de n'avoir jamais mis les pieds chez McDonald's. En septembre, Donald Trump déclarait déjà vouloir travailler comme cuisinier pour "voir comment c'est", selon la chaîne CNN. L'ex-président des Etats-Unis devrait donc tenir sa promesse ce week-end, et passer "à la friteuse", comme indiqué dans les colonnes de The Philadelphia Enquire.
Un nouveau positionnement de Trump sur l'IVG ?
Mercredi 16 octobre 2024. Le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine s'est montré plus docile qu'à l'accoutumée concernant l'avortement, lors d'une réunion publique avec des femmes en Géorgie diffusée sur Fox News. Le magnat de l'immobilier a notamment suggéré des lois moins "sévères" dans les Etats républicains. Il a également annoncé être contre l'interdiction du droit à l'avortement au niveau fédéral et se satisfaisait que la décision revienne désormais aux Etats. Il dit également soutenir l’accès à la contraception et à la fécondation in vitro, mise en danger dans des Etats comme l'Alabama.
Depuis le début de sa campagne, Trump ne se positionne pas sur la ligne de la droite religieuse américaine, selon laquelle il faudrait promettre une interdiction pure et simple de l'avortement dans tout le pays grâce à une loi fédérale. "Il faut suivre son âme et conscience sur cette question, mais n'oubliez pas qu'il faut aussi remporter des élections", a-t-il déclaré.
"Lente et léthargique" : un Trump cinglant répond à Harris
Mardi 15 octobre 2024. Les attaques mutuelles entre Donald Trump et Kamala Harris se poursuivent. Samedi 12 octobre, la démocrate avait accusé son rival de manque de transparence concernant son bilan de santé, mettant en avant l'âge du magnat de l'immobilier américain, et indiquant que ce dernier n'était pas apte à diriger les Etats-Unis. Donald Trump n'a pas manqué de réagir, ce lundi 15 octobre sur son compte X (ex-Twitter).
"Je pense qu'il est très important que Kamala Harris réussisse un test d'endurance cognitive et d'agilité. Ses actions ont amené beaucoup de gens à croire qu’il pourrait y avoir quelque chose de très grave chez elle. Même 60 Minutes et CBS, afin de protéger Lyin’ Kamala, ont remplacé illégalement et sans scrupules une réponse qu’elle avait donnée, qui était totalement « dingue », par une autre réponse qui n’avait rien à voir avec la question posée", a-t-il lancé. "De plus, elle est lente et léthargique lorsqu’il s’agit de répondre même aux questions les plus simples. Nous venons de vivre cela pendant presque quatre ans, nous ne devrions pas avoir à recommencer !", a fustigé l'ex-président de la première puissance mondiale, en égratignant au passage le mandat actuel de Joe Biden.
Une troisième tentative d'assassinat contre Trump déjouée ?
Lundi 14 octobre 2024. Un homme a été arrêté en marge d'un meeting de Donald Trump, samedi 12 octobreà Coachella, en Californie, en possession de plusieurs armes détenues illégalement. Le département du shérif du comté de Riverside indique que l'individu aurait dit vouloir "tuer le président". L'homme était également en possession d'une arme de poing et d'un chargeur de grande capacité selon les responsables du shérif après du LA Times. Il a été libéré quelques heures plus tard, sous caution, contre 5 000 dollars.
L'homme arrêté se prénommerait Vem Miller, habitant Las Vegas et serait âgé de 49 ans. Il serait enregistré comme républicain et se serait présenté à l'élection de l'assemblée du Nevada en 2022 selon USA Today. En arrivant au meeting, ce dernier s'est présenté comme journaliste. Plusieurs passeports ont été retrouvés sur lui, "sous différents noms", a précisé le shérif pendant une conférence de presse. Son véhicule était non enregistré et avait une fausse plaque d'immatriculation. Le principal suspect se dit "supporter de Trump à 100 %", et qu'il voyageait "tout le temps avec ses armes à feu à l'arrière de sa camionnette", auprès de Fox News.
Vem Miller devra comparaître le 2 janvier 2025 devant un tribunal pour "possession d’une arme chargée" et "possession de chargeur à haute capacité". L’arrestation "n’a eu aucun impact sur la sécurité de l’ancien président Trump ou des participants à l’événement", ont enfin indiqué les responsables du shérif.