Concorde : retour sur une épopée
A quelques jours du 40e anniversaire de son premier vol commercial, le destin du Concorde intrigue toujours autant. Celui d'une merveille technologique autant que d'un échec commercial. Unique avion supersonique de transport de voyageurs au monde à vraiment avoir été commercialisé (le soviétique Tupolev Tu-144 n'a presque pas servi pour le transport de passagers), il a aussi été l'ambassadeur d'innovations technologiques en pagaille : ses commandes de vol entièrement électriques, sa fonction "pilote automatique" ou encore son nouveau système de freinage. En avance sur son temps, l'oiseau au bec pointu incliné en direction du sol, qui volait à la vitesse supersonique de 343 mètres par secondes (au-dessus de la vitesse du son !), a ainsi préfiguré l'aéronautique européenne du XXIe siècle, aussi bien civile que militaire. Produit à seulement 20 exemplaires et gourmand en kérosène, le Concorde atterrira pourtant au musée en 2003, peu après le dramatique crash de Gonesse en 2000. Pour en savoir plus sur l'épopée du premier avion supersonique commercial, cliquez sur l'image ci-dessous :
Le Concorde en 4 dates
- Premier vol test : le 2 mars 1969
- Premier vol commercial : le 21 janvier 1976
- Crash du Concorde à Gonesse (Paris) : le 25 juillet 2000
- Dernier vol de retraite : le 26 novembre 2003
Différents types de vol
Le Concorde a assuré différents types de transports aériens en plus de ses vols commerciaux classiques ou charters rapidement plus très nombreux (à partir de 1983, il ne les assure que vers JFK, un aéroport international situé à New York). Parmi eux, les tours du monde (ils durent un mois), les vols présidentiels ou encore des "vols pontificaux" (notamment Jean-Paul II vers l'Ile de la Réunion).