En savoir plus

Le choix des batailles

Pour rédiger cet article, nous nous sommes appuyés sur les estimation de décès les plus courantes des historiens. Nous avons exclu de cet article trois types d'opérations :

- Les opérations où le nombre de décès ne peut être calculé de manière rationnelle. C'est par exemple le cas de la Bataille des champs Catalauniques, qui opposait les Huns à un Empire romain déclinant. Ce combat disputé en 451 dans les environs de Chalôns-en-Champagne aurait, selon les chroniqueurs de l'époque, causé plus de 300 000 morts. Mais ces sources avaient à l'époque l'habitude d'exagérer les chiffres afin d'accentuer l'aspect épique des batailles.

- Les opérations générales de très grande envergure (comme l'Opération Barrossa, le débarquement de Normandie ou l'offensive du printemps 1918). Etalées sur des mois et sur des zones géographiques immenses (plusieurs centaines de kilomètres de front), elles impliquent tant civils que militaires et rendent très spéculatives le nombre de décès, blessés ou prisonniers de guerre.

- Les opérations ayant principalement abouti à la mort indirecte de civils. C'est par exemple le cas du siège de Changchun, qui a abouti à la mort de 160 000 personnes. En 1949, la Chine est plongée dans une violente guerre civile entre les communistes de Mao Zedong et les nationalistes de Tchang Kaï-chek. Ces derniers se sont retranchés dans la ville industrielle de Changchun, au nord-est du pays. La cité est encerclée par les soldats de la République populaire, qui ne tirent que quelques coups de feu. Seuls 40 000 personnes ont réussi à survivre en se nourrissant d'insectes.

A lire sur Linternaute