Prisons attaquées : ces éléments qui privilégient une piste plutôt qu'une autre
Première nuit d'accalmie près des centres pénitentiaires français, après des attaques coordonnées et successives entre dimanche et mercredi. L'absence de nouvelles actions n'est cependant pas de nature à rassurer définitivement les autorités : "Ca ne veut pas dire du tout que c'est fini. Les ministres [de la Justice et de l'Intérieur] nous ont demandé d'être vigilants, de l'être dans la durée", a déclaré le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, sur BFMTV.
Une surveillance accrue est donc de mise et les investigations sur la dizaine d'attaques observées sont en cours. "Il n'y a aucun doute sur le fait qu'on retrouvera les auteurs" pour le préfet de police qui décrit les autorités comme "tout à fait déterminées". Plusieurs pistes restent évoquées : des actes terroristes de l'extrême gauche ou des représailles des narcotrafiquants contre la politique de Gérard Darmanin. Laurent Nuñez semble pencher pour la seconde option : "On peut penser que cette action a quand même quelques rapports avec le narcotrafic, plutôt que l'ultragauche ou l'ingérence étrangère". C'est également "l'intime conviction d'un certain nombre [des] agents du ministère de l'Intérieur" comme l'a indiqué le locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau, sur RTL le 17 avril.
Les tags "DDPF", un indice déterminant ?
Une intuition nourrie par le contexte et la campagne du garde des Sceaux sur la création de prisons hautement sécurisées et destinées à accueillir les narcotrafiquants les plus dangereux. Certains, comme le préfet de police de Paris, estiment par ailleurs que les inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français" ou "défense des prisonniers français", "donne une indication quand même assez précise sur le fait qu'on est sur des gens qui veulent faire pression sur les autorités politiques, sur la politique de fermeté qui est menée". Ces tags retrouvés près des prisons attaquées écartent l'hypothèse d'actions orchestrées par l'ultragauche qui, selon certaines analyses, n'aurait pas fait la distinction entre les prisonniers français et les autres.
Ce sont pourtant ces quatre lettres qui ont initialement mis l'hypothèse de l'ultra-gauche sur la table. Des groupes éponymes de l'acronyme sur Telegram ou Signal ont diffusé des appels à s'en prendre aux prisons ces derniers jours entre d'autres messages dénonçant la surpopulation carcérale, les conditions de détention qu'ils jugent "humiliantes" rapporte M6. Des messages dénoncent également le comportement de surveillants "qui nous frappent, qui violent certains détenus, qui exercent des pressions physiques et psychologiques". Mais là encore, les indices peuvent corroborés les deux pistes puisque des codes et expressions souvent employés par des dealers ont été retrouvés dans ces mêmes messages.
"Il n'y a pas de piste définitivement confirmée tant que ces investigations n'auront pas été au bout" a donc indiqué le préfet de police. , mais on peut penser que cette action a quand même quelques rapports avec le narcotrafic, plutôt que l'ultragauche ou l'ingérence étrangère", soutient le préfet de police. Pour le parquet national antiterroriste (Pnat) qui s'est saisi de l'affaire, il n'y a pour le moment "pas de piste qui soit privilégiée" dans cette enquête.
Des attaques coordonnées contre les prisons
Matériel incendié, coup de feu... Les attaques contre les prisons ont pris différentes formes. Elles ont commencé dans la nuit de dimanche à lundi à la prison de Réau (Seine-et-Marne) et le centre de formation des surveillants de prison, l'Enap, à Agen (Lot-et-Garonne). Puis les établissements de Toulon (Var), d'Aix-en-Provence, Marseille (Bouches-du-Rhône), de Valence (Drôme), de Nîmes (Gard), de Luynes (Indre-et-Loire), de Villepinte (Seine-Saint-Denis) et de Nanterre (Hauts-de-Seine) ont été ciblés ente lundi et mardi. Enfin, trois véhicules ont été incendiés sur le parking de la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône) et le hall d'un immeuble dans lequel habite un surveillant de prison a aussi été attaqué à Meaux-Chauconin-Neufmontiers.
Un individu a mis le feu à plusieurs voitures devant l'établissement pénitentiaire à Valence, plusieurs véhicules ont également été brûlés sur le parking de la prison de Toulon et à proximité de celle de Marseille. Dans la cité phocéenne, des individus ont également mis le feu à une résidence abritant les logements de surveillants pénitentiaires. Mais c'est à Toulon que les actions ont été les plus violentes avec plusieurs tirs à l'arme automatique visant la porte de la prison. Selon le procureur de Toulon, Samuel Finielz, la porte du centre pénitentiaire a été visée par des tirs "à l’arme lourde" effectués par "plusieurs individus" arrivés à bord d’un véhicule. Les auteurs des tirs ont ensuite pris la fuite. Personne n'a été blessé, mais une dizaine de douilles a été retrouvée sur place. Le parquet a ouvert une enquête pour "tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique".
Autant d'actes qualifiés "d'attaques terroristes" par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. "Tout cela semble coordonné et manifestement en lien avec la stratégie contre le narcobanditisme du ministère. La République est confrontée au narcotrafic et prend des mesures qui vont déranger profondément les réseaux criminels. Elle est défiée et saura être ferme et courageuse", écrivait Gérald Darmanin sur X le mardi 15 avril.
17:25 - La sécurité des établissements pénitentiaires renforcée en Ile-de-France
"Des rondes et patrouilles renforcées autour des établissements pénitentiaires [ont eu lieu], significativement la nuit, mais aussi en journée. Elles permettent d'assurer une présence extrêmement importante autour des établissements pénitentiaires", annonce le préfet de Paris. En Ile-de-France, "des rondes et patrouilles mobiles dynamiques" ont été mises en place lors des entrées et de sorties des personnes sur la zone des prisons. Les directeurs d'établissements doivent également signaler toutes formes de menaces sur leur personnel.
12:10 - Les narcotrafiquants derrière les attaques selon le préfet de police
Le parquet national antiterroriste n'exclut, ni ne privilégie une piste concernant les auteurs des attaques de prison. "Il n'y a pas de piste définitivement confirmée tant que ces investigations n'auront pas été au bout", a confirmé le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, qui estime toutefois qu'on "peut penser que cette action a quand même quelques rapports avec le narcotrafic, plutôt que l'ultragauche ou l'ingérence étrangère". Le préfet se range donc du côté des autorités qui penchent plus en faveur de représailles à la politique de Gérard Darmanin et de ses prisons hautement sécurisées pour les narcotrafiquants les plus dangereux. "Les investigations sont en cours, elles vont se poursuivre. Il n'y a aucun doute sur le fait qu'on retrouvera les auteurs. Nous sommes tout à fait déterminés", a ajouté Laurent Nuñez.
17/04/25 - 16:14 - 12 actes coordonnés et 21 véhicules incendiés
Pour l'instant, le parquet national antiterroriste (PNAT) - en charge des investigations - recense 12 actes coordonnés contre des prisons ou agents pénitentiaires depuis dimanche dernier. Deux concernent directement les domiciles de surveillants, un contre l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire et neuf visaient des prisons. Au total, pas moins de 21 véhicules ont été incendiés.
17/04/25 - 15:37 - Darmanin et Retailleau serrent la vis : la liste des nouvelles mesures de protection réclamées aux préfets
Dans un télégramme conjoint adressé aux préfets, au préfet de police et au directeur de l'administration pénitentiaire, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau appellent à "renforcer sans délai la surveillance et la protection" des établissements pénitentiaires, ainsi que de leurs personnels, révèle ce jeudi France Info. Les deux ministres dévoilent de nouvelles mesures, dans un document que le média a pu consulter : patrouilles dynamiques, détection des véhicules et individus suspects, notamment. "Les agents pénitentiaires devront faire preuve d'une attention particulière dans la détection de toute personne ou de tout véhicule suspect" et "signaler tout fait, y compris de 'basse intensité' (jets de projectiles, tag...) commis à l'encontre d'un établissement pénitentiaire". Aussi, "les véhicules de l'administration ne seront plus stationnés en dehors des enceintes et les véhicules personnels seront également mis à l'abri chaque fois que possible", précise-t-on.
17/04/25 - 13:23 - Qui se cache derrière les sigles "DD" ou "DDPF" ?
Dans la nuit de jeudi, les lettres "DD" ont été taguées sur la boîte au lettres d'un agent pénitentiaire de la prison d'Amiens. Un procédé déjà employé depuis dimanche dernier, avec l'inscription "DDPF" signifiant "droit des prisonniers français", qui accompagnent les dégradations. A Tarascon et à Meaux-Chauconin-Neufmontiers, cette inscription a aussi été retrouvée récemment. Mais alors, qui est derrière ces sigles ?
Selon Jérôme Poirot, consultant BFMTV et ancien adjoint à la coordination nationale du renseignement, l'enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste donne "un indice très clair sur l'origine potentielle de ces actions". "Le fait que le parquet national anti-terroriste se soit saisi quasi-immédiatement" de l'affaire veut dire beaucoup, confie-t-il au micro de la chaîne d'informations en continu. De son côté, le garde des Sceaux parle lui d'une "attaque terroriste", ce mercredi, lors d'une visite au centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède. Et la piste de l'ultra-gauche ? "C'est probable", d'après une source proche du dossier auprès de 20Minutes.
17/04/25 - 12:48 - Un agent pénitentiaire de la prison d'Amiens pris pour cible
Des dégradations ont été signalées devant le domicile d'un agent pénitentiaire de la prison d'Amiens, apprend BFMTV ce jeudi 17 avril. "L'agent a constaté des flammes sur sa boite aux lettres aux alentours de minuit. Elle a aussi été taguée de deux lettres 'DD'", précise le média. Il pourrait s'agir des deux premières initiales de DDPF, pour "défense des droits des prisonniers français". Un pneu du véhicule de l'agent a aussi été crevé.
17/04/25 - 10:04 - Une vigilance renforcée autour des sites pénitentiaires
Selon les informations de BFMTV, le préfet de police de Paris a demandé dans une note interne à ses services de faire preuve "d'une attention particulièrement soutenue la nuit" à l'égard des sites pénitentiaires d'Ile-de-France, après les attaques coordonnées qui ont visé plusieurs prisons à ravers la France depuis dimanche dernier. Par ce biais, Laurent Nuñez espère "permettre d'éviter au maximum le risque d'action délictuelle et d'interpeller leurs auteurs, avec une attention particulièrement soutenue la nuit", précise-t-il.
17/04/25 - 09:02 - "Notre intime conviction, c'est la piste de narco-racailles", indique Retailleau
Ce jeudi 17 avril, le ministre de l'Intérieur était l'invité de RTL au sujet de la vague d'attaques contre les prisons françaises depuis dimanche dernier. Si cette nuit "a été calme" a rappelé le ministre, il a également assuré que "ces gens-là, où qu’ils se trouvent, nous les trouverons". "Notre intime conviction, c'est la piste de narco-racailles (...) L’une des pistes les plus crédibles. lls ne nous ont pas déclaré la guerre, mais c’est nous qui leur avons déclaré la guerre avec la loi narcotrafic. Nous allons pouvoir taper à leur portefeuille"", lance Bruno Retailleau.
Toutefois, les pistes de l’extrême gauche et de l’ingérence étrangère ne sont pas fermées : "L’autorité judiciaire communiquera au bon moment", assure-t-il. "Quand on tirera un premier fil, on tirera toute la pelote. Je serai étonné qu’ils n’aient pas laissé d’indices, car ce sont des pieds nickelés. Ils ont reçu l’ordre de brûler des voitures de surveillants pénitentiaires, mais ont brûlé celles de détenus", poursuit le ministre.
Attaques de prisons : "Notre intime conviction, c'est la piste de narco-racailles"@BrunoRetailleau, ministre de l'Intérieur, est l'invité de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/hK7Szmsu2k
— RTL France (@RTLFrance) April 17, 2025
17/04/25 - 08:40 - "Des éléments qui commencent à remonter vers telle ou telle orientation", indique le procureur antiterroriste
"Ce qui est important de retenir à cette heure, c'est qu'il n'y a pas de piste qui soit privilégiée (...) Ce serait une erreur de fermer l'une ou l'autre des voies pour le moment. Il n'y a pas eu d'arrestation, ni de ciblage spécifique de profils (...) Notre objectif est d'être le plus ouvert possible sur toutes les pistes qui peuvent être envisagées pour ce type d'actes". En revanche, "Il y a évidemment, à mesure que les investigations avancent, des éléments qui commencent à remonter vers telle ou telle orientation", indique ce jeudi 17 avril sur France Info le procureur de la République antiterroriste Olivier Christen.
"Nous nous sommes saisis parce que le terrorisme relève de plusieurs qualifications possibles dont celle qu'on appelle le terrorisme par intimidation. Elle n'est pas définie précisément par la loi mais, selon les auteurs, elle correspond à une action d'une exceptionnelle gravité qui a pour finalité de faire pression sur la population ou les pouvoirs publics pour qu'ils fassent ou ne fassent pas quelque chose". "Dans la mesure où nous avons été confrontés à une action concertée sur l'ensemble du territoire national, sur un laps de temps relativement long, on peut considérer aujourd'hui que nous sommes dans ce type de fait", poursuit-il au sujet des différentes attaques de prisons en France depuis dimanche dernier.
17/04/25 - 08:29 - "Ils ont tapé au hasard", des violences qui s'étendent ?
Mercredi 16 avril, trois véhicules garés sur le parking de la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône) ont été incendiés. L'un d'entre eux appartenait à David, qui n'est pourtant pas agent pénitentiaire, la profession tant décriée par les auteurs des faits et des dégradations depuis ce dimanche dans toute la France. Il travaille pour une société sous-traitante en charge de l’entretien et de la logistique de l’établissement depuis 3 ans et a été interrogé par Le Figaro.
"Nous, on n’a rien à voir avec eux, souffle David. On travaille ensemble, bien sûr, mais on n’est pas des hommes en bleu, ceux contre lesquels ils sont souvent énervés (...) Je ne pense pas que c’est visé. Ils ont tapé au hasard. C’est gratuit", regrette-t-il, dans les colonnes du quotidien. Selon lui, les attaques sont choisies de façon totalement arbitraire. Un avis partagé par Nicolas Capron, délégué syndical FO à Tarascon : "Un des agents pénitentiaires touchés est en arrêt maladie longue durée et a sa voiture garée ici depuis des semaines (...) Ce sont des agents qui n’ont aucun problème avec des détenus à l’intérieur. C’est le symbole de la République qu’on a voulu attaquer", assure-t-il.
16/04/25 - 23:09 - Comment la justice a-t-elle eu accès aux conversations sur Telegram ?
FIN DU DIRECT - La plateforme Telegram collabore de plus en plus avec les forces de l'ordre, et ce depuis qu'elle est dans le viseur de la Justice. Les organisations criminelles privilégiaient en effet cette application puisqu'elle ne modérait pas ses contenus ni ne collaborait avec les autorités. Mais depuis l'arrestation et la mise en examen de son fondateur, Pavel Durov, en 2024, la plateforme a changé totalement de stratégie. Dans l'enquête sur les attaques contre des prisons françaises, Telegram a donc annoncé collaborer pleinement, permettant aux enquêteurs de mettre la main sur les conversations incriminantes.
Attaques de prison: Telegram collabore avec les autorités à propos du grouppe "DDPF" pic.twitter.com/kjsWc0awk5
— BFMTV (@BFMTV) April 16, 2025
16/04/25 - 20:07 - "Nous ne voulons pas laisser faire", assure le gouvernement
"Nous ne voulons pas nous laisser faire. Nous voyons bien que nous avons appuyé là où ça fait mal, très probablement. Nous sommes prêts à mener une lutte jusqu'au bout contre ce narcotrafic", a réagi Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, à la sortie du Conseil des ministres ce mercredi. Elle a rappelé que les enquêtes sont en cours.
Attaques contre des prisons: "Nous ne voulons pas nous laisser faire (…) nous sommes prêts à mener une lutte jusqu'au bout contre ce narcotrafic", déclare la porte-parole du gouvernement pic.twitter.com/qnXOyO2Pa2
— BFMTV (@BFMTV) April 16, 2025
16/04/25 - 17:44 - Les coupables "seront retrouvés, jugés et punis", assure Macron
"Certains cherchent à intimider nos personnels pénitentiaires et s'attaquent avec une violence inadmissible aux établissements. Ils seront retrouvés, jugés et punis. Notre troisième force de sécurité intérieure accomplit une mission essentielle de défense de l'État de droit et de la paix publique, avec courage et dévouement. Je réaffirme à tous nos agents du ministère de la Justice mon total soutien et celui de la Nation", indique Emmanuel Macron, ce mercredi 16 avril après les diverses attaques contre des prisons françaises depuis dimanche dernier.
Certains cherchent à intimider nos personnels pénitentiaires et s'attaquent avec une violence inadmissible aux établissements. Ils seront retrouvés, jugés et punis.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 16, 2025
Notre troisième force de sécurité intérieure accomplit une mission essentielle…
16/04/25 - 16:20 - Qui se cache derrière le sigle "DDPF" ?
Mais le sigle "DDPF" est le nom d'un canal Telegram qui intéresse tout particulièrement les autorités françaises. Dans ce canal, sont évoquées les attaques contre les prisons observées depuis dimanche dernier. Le "groupe" a été créé il y a quelques jours seulement sur la célèbre messagerie chiffrée et compte environ 1 000 abonnés. Mais qui peut bien être à l'origine de ce groupe ? Tout savoir grâce à notre article dédié, ci dessous :
16/04/25 - 15:43 - Un membre présumé de la chaîne Telegram DDPF interpellé ce mercredi
Les enquêteurs restent très prudents pour tenter de déterminer qui est à l'origine de ces messages et du groupe Telegram "DDPF". Les investigations ont été confiées à la Sdat (sous-direction antiterroriste de la police judiciaire), aux services locaux, ainsi qu'à la DGSI. Ce mercredi 16 avril, un suspect sous le régime de la semi-liberté et membre présumé de la chaîne Telegram "DDPF" a été interpellé en Essonne, selon Le Parisien. Il a été placé en garde à vue sur instruction du parquet d'Evry, dans le cadre de l'enquête sur les attaques visant les établissements et agents pénitentiaires, précise le journal. "Des surveillants ont regardé son portable et se sont aperçus qu'il figurait sur la fameuse boucle en lien avec ces attaques ciblées", ajoute le quotidien.