Primark de Lyon (Part-Dieu) : ouverture ce vendredi, avec quelques accrocs

Primark a ouvert ses portes à Lyon ce vendredi 23 octobre 2015. L'enseigne de textile à prix cassés dispose d'une surface géante qui a déjà attiré la foule et subi quelques déboires.

[Mis à jour le 23 octobre 2015 à 12h12] L'annonce avait fait du bruit dans les sphères de l'économie lyonnaise. En annonçant il y a peu l'ouverture d'un magasin à Lyon, l'enseigne anglo-saxonne Primark avait réjoui les amateurs de mode low-cost et inquiété les boutiques concurrentes. Ce vendredi 23 octobre 2015, Primark a ouvert ses portes dans le centre commercial Part-Dieu. Une ouverture qui s'est faite dans l'euphorie à 9 heures pile : environ 1500 personnes s'étaient massées devant l'énorme surface de 3600 m² sur deux étages, à l'ancien emplacement de l'enseigne Boulanger, pour être les premiers à profiter des prix cassés de l'enseigne. Mais cette ouverture n'a pas été sans quelques accrocs. Le Progrès rapporte notamment deux coupures de courant qui ont fortement perturbé l'inauguration. L'ouverture a même failli être annulée et les consommateurs fous évacués peu après l'ouverture des portes, le magasin étant totalement plongé dans l'obscurité.

Par l'engouement suscité à Lyon, Pimark, enseigne irlandaise spécialisée dans le prêt-à-porter, prouve en tout cas une fois de plus l'attrait qu'elle suscite en Europe et sa capacité à tailler des croupières à son principal rival, le suédois H&M. La martingale est connue : des vêtements tendance à des prix défiant toute concurrence (on y trouve des jeans à moins de 15 euros, des T-shirt à moins de 10 euros ou encore des sous-vêtements à 2 euros pièce), mais aussi une stratégie de communication très sobre et peu coûteuse. Essentiellement basée, au départ, sur le bouche à oreille, elle lui a permis d'acquérir une renommée que ne renieraient pas aujourd'hui certaines grandes enseignes aux campagnes de pub colossales.

EN VIDEO - Pointée du doigt en 2013 après l'effondrement d'un immeuble au Bangladesh, la marque de textile britannique s'était engagée à "verser des indemnités" aux victimes de l'usine.