La vraie couleur du ciel n'est pas le bleu, la science est catégorique

La vraie couleur du ciel n'est pas le bleu, la science est catégorique La science est formelle : le ciel, lorsqu'il est bien dégagé de tout nuage, n'est pas bleu. La raison pour laquelle nous le voyons ainsi est étonnante.

Le bleu du ciel fait à tel point partie du paysage qu'il ne nous viendrait pas à l'idée de mettre en doute sa couleur. Celle-ci est une réalité partagée dans le monde entier et peut même créer un sens de proximité entre les humains répartis sur la surface de la Terre. En l'absence de la science, les premiers êtres humains ont développé de nombreuses croyances en regardant le ciel. Par la suite, le ciel est devenu une source s'inspiration pour les artistes de tous genres, aussi bien les peintres, que les poètes ou encore les photographes.

Mais l'une des questions qui vient immédiatement en tête lorsqu'on lève les yeux, et ce dès le plus jeune âge, c'est pourquoi le ciel est-il bleu ? L'explication réside dans le phénomène de la diffusion de la lumière solaire dans l'atmosphère. En effet, la couleur du ciel provient de la lumière du Soleil. Même si cette lumière nous apparaît blanche, elle est composée de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. La lumière arrive jusqu'à la Terre sous forme d'ondes et chaque couleur possède une longueur d'onde spécifique. Certaines couleurs, comme le rouge et le jaune sont plus longues que d'autres, comme le bleu et le violet.

Lorsque la lumière entre dans l'atmosphère et se heurte aux différentes molécules, notamment d'oxygène et d'azote, les ondes lumineuses se dispersent, mais pas de la même façon selon la longueur d'onde. Les ondes plus longues comme le rouge et le orange se dispersent moins tandis que le bleu et le violet se dispersent davantage. 

Néanmoins, il semblerait que cette explication qui fait foi ne soit pas tout a fait correcte. Le violet serait en vérité la couleur qui se disperse le plus dans le ciel : la véritable couleur du ciel est donc bien le violet ! Si le ciel nous apparaît bleu et non violet, cela s'explique par la sensibilité de nos yeux. La perception des couleurs dépend de deux types de cellules photoréceptrices présentes dans l'œil : les cônes et les bâtonnets. Les premiers sont responsables de la vision diurne et de la perception des couleurs tandis que les seconds sont chargés de la vision nocturne et en noir et blanc. C'est donc les cônes qui entrent en jeu dans le cas de la couleur du ciel. Il existe trois différents types de cônes, chacun plus réceptif à un type de longueur d'onde et donc de couleur : rouge, vert et bleu. Cela signifie que les cônes sont plus réceptifs aux longueurs d'ondes bleues qu'aux longueurs d'ondes violettes et explique pourquoi nous voyons le ciel bleu et non violet.

La couleur est aussi en partie une sensation subjective créée par le cerveau. Ce dernier est capable d'interpréter la couleur en fonction du contexte et parfois même de la mémoire. Cela s'applique lorsqu'un objet commun se trouve sous une lumière lui attribuant une couleur différente de l'ordinaire. Par exemple, même si le ciel revêt des tons roses/orangés comme au coucher du soleil, le cerveau sait que le ciel est normalement bleu. Néanmoins, en plein jour, le cerveau n'a pas d'exemple de situation où le ciel ne serait pas bleu et ne peut donc pas comparer. Ainsi, le cerveau ignore la couleur violette du ciel pour se concentrer sur le bleu qu'il connaît et qui lui arrive plus facilement grâce aux spécificités de la vision humaine.